Fédération mauricienne de judo : un groupe de dirigeants réclame du changement

Vendredi 04 Novembre 2016 Sports de combat , Sports individuels , O commentaire 0 views
Un groupe de dirigeants est monté au créneau pour dénoncer la situation dans laquelle se trouve le judo local. Il souhaite une réforme du système actuel et veut relancer ce sport de combat. C’est lors d’un point de presse tenu mercredi à la municipalité de Port-Louis que les dirigeants ont vidé leur sac. Ces derniers ont tiré la sonnette d’alarme sur la situation qui prévaut au sein du judo mauricien et dans la foulée déplore la manière de  faire de l’actuel comité directeur de la Fédération mauricienne de judo (FMJ). Le secrétaire de Plaine-Verte Judo Club, Shahfaraz Rughony, s’interroge sur  les motivations de certains membres de la Fédération de changer de président. « Nous reconnaissons  toujours le comité qui a été  institué  en 2013. Le nouveau comité mis en place est illégal. Nous ne comprenons pas pourquoi le comité a décidé de prendre les commandes illégalement, alors que les élections de la FMJ sont pour bientôt »,  s’insurge-t-il. Et de poursuivre: « L’image du  judo prend un sale coup avec les scandales et l’enquête initié par le Registrar of Association. » remettre le judo sur les rails L’entraîneur Prem Dookhee réclame  un changement au sein du judo mauricien. « La Fédération opère selon un système établi depuis une trentaine d’années et qui aujourd’hui n’a plus sa raison d’être », dit-il. Dans la foulée, ce dernier fait ressortir qu’ils veulent redonner au judo ses lettres de noblesse. «  Nous voulons remettre le judo sur les rails. Nous sommes disposés à travailler avec  les personnes qui souhaitent vraiment  le développement et l’avancement de la discipline.» Selon Ricardo Durhone, coach du Judo club de Beau-Bassin/Rose-Hill, les dirigeants présents veulent donner un nouveau souffle  à ce sport de combat. « Depuis les années 90, nous n’avons pas décroché de médaille d’or sur le plan africain. Nous voulons accompagner les jeunes, former les coachs et aussi nous assurer qu’il y a une entente entre les clubs des différentes régions », avance le technicien. L’ex-judokate Marie Michelle Ravina a pour sa part souligné qu’il y a un manque de femmes au sein du comité directeur. « Les judokates ont grandement contribué au progrès du judo à Maurice. Nous souhaitons qu’il ait davantage de femmes au sein du board, car à l’heure actuelle il n’y en a pas », précise-t-elle. Concernant les  prochaines élections au sein de la FMJ, Shahfaraz Rughony avance que tout doit se faire dans la transparence en respectant toutes les procédures. « Il  faudra suivre les différentes étapes soit d’organiser les élections régionales  ensuite nationales Nous voulons apporter du changement », explique-t-il.

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