Il n’a que 14 ans et pourtant Dinesh Pandoo est en train de se faire un nom en haltérophilie. Sacré meilleur espoir lors des derniers championnats youth et juniors en Afrique du Sud, le jeune leveur de fonte rêve de défendre le quadricolore lors des Jeux des îles de 2019.
Dinesh Pandoo a vu le jour le 25 février 2001. Tout petit, il s’intéressait déjà au sport et voulait suivre les traces de son père, Aveenash, qui était, lui aussi, un haltérophile. Mais comme tous les jeunes de sa génération, il voulait découvrir les autres disciplines du monde sportif. Avec son père comme mentor, Dinesh Pandoo s’est initié à l’haltérophilie dès l’âge de huit ans.
Malgré son jeune âge, Dinesh Pandoo démontrait les qualités pour pouvoir briller en haltérophilie. Il évoluait sous la férule de son père, qui était entraîneur des jeunes en Afrique du Sud. Il enchaînait les entraînements et ne lâchait rien « Je savais qu’il pouvait progresser davantage et qu’il pourrait faire partie des meilleurs de sa génération. Il fallait un bon encadrement pour qu’il puisse s’épanouir », confie Aveenash Pandoo.
Déterminé à réussir, Dinesh Pandoo participait à son premier tournoi en avril 2015 lors des Jeux de l’espoir en Afrique du Sud. Coup d’essai coup de maître pour le jeune leveur de fonte. D’ailleurs, l’entraîneur national Ravi Bhollah ne tarit pas d’éloges sur le jeune prodige. « J’ai eu la chance de le voir en action et je dois dire qu’il possède des qualités pour briller sur la scène internationale ». Par la suite, Dinesh Pandoo a pris quelques mois de repos pour revenir plus fort en 2016.
Lors des derniers championnats nationaux youth et juniors d’Afrique Sud tenus en octobre dernier, Dinesh Pandoo est monté sur la plus haute marche du podium chez les 69 kg. Dinesh Pandoo a effacé le record détenu par Cédric Coret (115kg) à l’épaulé-jeté chez les juniors, et s’est aussi offert le luxe de détrôner Praful Prithipaul, dont l’ancienne marque était de 191kg chez les juniors également.
Pour son père, c’est une belle récompense pour le jeune haltérophile. « J’essaie de le soutenir le plus souvent possible. Je le conseille pour qu’il puisse faire de l’haltérophilie sans pour autant négliger ses études », confie-t-il. Même si Dinesh Pandoo n’est qu’au début de sa carrière, il songe déjà aux prochains Jeux des îles de 2019, où il veut faire honneur au pays.