Après une dure journée à l’école ou au travail, il est souvent important de se défouler. Si certains choisissent de faire du sport ou d’aller à la pêche, d’autres optent pour un défoulement sans limite sur leurs consoles de jeux.
Les jeux vidéos ont connu, ces dernières années, un essor considérable. Beaucoup de jeunes, ou même d'adultes, se déchaînent sur leurs consoles une fois qu'ils rentrent chez eux. Mais pourquoi opter pour ce monde virtuel ? Pour répondre à cette question, nous sommes allés à la rencontre des « gamers » mauriciens. Si pour certains, les jeux vidéos leur permettent de se déstresser, pour d’autres, il s’agit tout simplement de prouver qu’ils sont les meilleurs.
En réseaux, sur tablette, Smartphone, console, les jeux vidéos n'ont pas fini de nous séduire. D'autant que les effets techniques ne cessent de progresser et les jeux de doper notre imagination. Le choix est de plus en plus large, passant par les jeux comme Farmville (sur Facebook), Candycrush et Cake match ou des jeux « plus masculins » tels que FIFA, Pro Evolution Soccer ou encore Call of Duty. Au départ il y a, bien sûr, le simple plaisir de jouer : l'agilité, la réactivité, l'excitation de gagner des parties, de ressentir l'émotion de la vitesse, de sauter avec le héros, de tomber ou de conduire tous les engins dont on pourrait rêver. Mais ensuite il y a l'addiction, ou le joueur amateur décide de s'améliorer et de se transformer en joueur pro ; à travers les jeux en ligne, les joueurs du monde entier se donnent rendez-vous pour se défier les uns et les autres. Pour Zuhayr, 20 ans, qui est un joueur hors pair, ayant remporté plusieurs compétitions, les jeux vidéos ont fait de lui quelqu'un de très confiant. « C'est un monde qui me permet de m'évader, où je n'ai plus à me soucier du monde réel et de tous ses problèmes. Une fois que je me mets devant ma console de jeu, je deviens quelqu'un d'autre. Et dans ce monde virtuel, je suis respecté, car à ce qu'il paraît, j'ai un très bon niveau », affirme ce jeune aspirant ingénieur.
Se défouler et de se distraire.
Pour Arvin, 21 ans, le jeu vidéo c'est avant tout un passe temps. « Je joue pour m'amuser, avec mes amis et mes cousins. C'est un moyen pour nous de nous divertir et de rire, à travers nos exploits ou à travers nos erreurs, c'est bien plus pour le 'fun' qu'on joue. Ce qui est beau, c'est qu'on peut 'tout' faire en jeux vidéos. On peut s'imaginer en train de pêcher avec des jeux tels que 'Reel Fishing' ou 'Rapala pro'. Même si dans le monde réel, on ne trouve pas vraiment de temps pour s'adonner à une vraie partie de pêche, dans le monde virtuel, on arrive à l'imaginer même si au final, on sait qu'on a rien à gagner », dit-il en rigolant.
Pour Patrick Cundasawmy et son épouse Ranini (championne du monde de Muay Thai), les jeux vidéos les permettent de se défouler et de se distraire. « Je suis plus fort qu'elle en Tekken, mais son courage et sa détermination fait qu'elle persévère tout le temps, elle garde l'espoir qu'un jour, elle réussira à me battre à ce jeu », déclare Patrick d'un ton moqueur. Une version que confirmera, par la suite, sa bien aimée Ranini.
« La plupart du temps, c'est lui qui gagne mais des fois, je lui demande de me laisser gagner, mais il refuse. Donc des fois, j'utilise la force pour arriver à gagner », lance Ranini d'un air amusé. Malgré son effet addictif, les jeux vidéos restent un moyen très efficace pour se divertir, et cela, tout en restant chez soi. Les éditeurs, de leurs cotés, continuent à innover avec toutes sortes de jeux afin que les joueurs ne se lassent pas, tout en gardant 'vivant' ce monde virtuel.
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