Krav Maga : self-défense et combat avec contact

Le krav maga est présent à Maurice à travers Jean Bruneau Laurette. Il est instructeur de cette discipline pour l’Afrique et l’océan Indien. Il dispense des formations de 'self-défense' pour le grand public ainsi que des techniques de combats pour les professionnels.

Cela fait dix ans que Jean Bruneau Laurette est rentré à Maurice avec son certificat d’instructeur de krav maga. Depuis, il dispense des cours de formation aux particuliers et professionnels. « J’ai commencé graduellement à mettre en place des sessions d’entraînement dans cette discipline. Je l’ai d’abord fait pour les professionnels des services de sécurité et des forces de l’ordre », dit Jean Bruneau Laurette.

Le fait est que cette technique de combat, qui a été développé pour les besoins des militaires en Israël vers 1930, peut s’avérer être un couteau à double tranchant. « Cela m’a pris deux ans avant qu’on m’accepte dans le cours de formation pour les instructeurs de krav maga. Ils font un ‘screening’ très méticuleux avant de former des gens. Enseigner le krav maga à une personne, c’est comme lui donner une arme à feu chargé. Elle peut s’en servir à bon ou mauvais escient », indique celui qui est devenu l’instructeur du krav maga pour l’Afrique et l’océan Indien.

Jean Bruneau Laurette a graduellement mis sur pied une école de krav maga à Maurice. Il dispense des sessions de self-défense ouvert au grand public au Spirit Gym, à Quatre-Bornes. Et, il tient aussi des formations plus spécialisés pour des entreprises de sécurité, de la protection rapprochée et diverses sections de la force policière.

« Ce n’est pas un sport de combat. Car, il n’y a pas d’arbitre pour tout arrêter quand vous êtes à terre, et pas de tatamis pour amortir vos chutes. Vous devez être prêts à vous défendre dans n’importe quelle situation ou lieu. C’est pour cette raison que j’emmène mes élèves dans des lieux public les dimanches pour les mettre en situations réelles », affirme celui qui détient aussi une licence d’instructeur en armes à feu de la National Rifle Association of America.

Pour cet habitant d’Helvétia, le mental est plus important que les aptitudes physiques. « Nous travaillons beaucoup sur l’aspect psychologique. Une personne qui est fort mentalement s’en sortira mieux que celle qui est mieux physiquement. Il ne faut pas oublier que quand un combat de rue commence on ne sait pas où, quand et comment cela se terminera. Et, il n’y a pas de règles. Ce qui compte c’est de rester en vie», confie Jean Bruneau Laurette.