
Boosanduth Rajcoomar, Tibabou pour les intimes, est un boxeur des années 1990, qui a connu une belle rivalité avec notre médaillé olympique Bruno Julie. La boxe était, pour lui, son école de la vie. À présent, Boosanduth Rajcoomar est agent de sécurité pour la compagnie Avacor, mais n’oublie pas pour autant son sport de toujours.
Son nom ne vous dit peut-être rien, mais Boosanduth Rajcoomar a connu une belle rivalité avec Bruno Julie, lorsque ce dernier boxait encore chez les moins de 48 kg. « J’ai disputé plusieurs finales contre Bruno Julie. D’ailleurs, lors de ma première compétition, avec une semaine d’entraînement uniquement, j’ai disputé ma première finale à 13 ans contre Bruno Julie. J’ai pris la deuxième place, et j’ai dû me contenter de la deuxième place durant bien des années, que ce soit durant les Internationaux de Maurice, cadets et juniors, dans les années 1990 », se remémore Tibabou.
Une fois que Bruno Julie est passé dans la catégorie des moins de 51 kg, Boosanduth Rajcoomar a pu alors engranger quelques belles médailles. « Ma plus belle réussite demeure ma médaille de bronze acquise aux Jeux de la Francophonie en 2001, à Ottawa. Richard Sunee et moi sommes aussi les deux seuls détenteurs d’une médaille de bronze aux Internationaux d’Italie. Il y a ensuite eu les deux médailles aux deux éditions des Jeux des îles en 1998 à La Réunion et 2003 à Maurice. Même après le départ de Bruno de la catégorie des moins de 48 kg, il y avait toujours ce redoutable Malgache, Anicet Rasoanaivo, à qui l’or était tout le temps assuré », relate l’ancien boxeur.
Tibabou n’a pas peur de dire qu’il n’était pas bon élève à l’école. « Académiquement, je n’ai rien réussi de concret, c’est dans la boxe que j’ai tout appris. Et c’est grâce à mes certificats de boxe que M. Yves Gourel de St Pern, directeur de la compagnie Avacor, m’a offert un emploi comme agent de sécurité. Auparavant, durant les années où j’étais encore boxeur, j’ai travaillé comme coursier pour l’Association mauricienne de boxe, j’étais aussi coach pour les jeunes débutants. »
Même si aujourd’hui, il est plus spectateur qu’acteur dans la boxe, Boosanduth Rajcoomar souhaite que les jeunes s’orientent vers la boxe et le sport en général. « De nos jours, il est plus facile pour certains jeunes de s’adonner à des activités illicites comme la drogue et le vol. Le sport est sain, j’invite les jeunes à s’y intéresser fortement. Développez votre force physique et vos capacités mentales, le sport est un atout pour les jeunes », a conclu notre médaillé des Jeux de la Francophonie.