Ryan Parahoo est le tout premier Mauricien à être médaillé d’or d’Europe en jiu-jitsu.

Star de Demain - Ryan Parahoo : sur le toit de l’Europe

By Kevin Manoo Lundi 02 Octobre 2017 Sports individuels , Sports de combat , O commentaire 0 views

Ryan Parahoo, 10 ans, pratique le jiu-jitsu depuis l’âge de huit ans. Il y a une semaine, il a décroché la  médaille d’or au Monténégro dans le Balkan Open chez les moins de 12 ans. Ce jeune garçon était à sa toute première sortie étrangère pour le jiu-jitsu, et il est aussi le tout premier Mauricien à décrocher une médaille d’or sur la scène européenne. Son souhait c’est de continuer à briller dans son sport de combat.

Ryan Parahoo s’était rendu au Monténégro avec 12 autres combattants mauriciens dans le cadre du Balkan Open 2017. Sa mère Kovina Ragavoodoo Parahoo était aussi du voyage. « Je suis très fière de l’exploit de mon fils. Grâce à ses deux combats gagnés chez les moins de 52 kg, il a pu remporter la médaille d’or dans la catégorie des moins de 12 ans. Ce qui m’a le plus touchée, il est venu vers moi et m’a dit, 'merci maman', dès qu’il a quitté le tatami », confie la maman de Ryan.

Le petit champion dira, pour sa part, qu’il tient à dédier sa victoire et tous les autres qui suivront à son grand-père, Das Ragavoodoo, qu’il n’a pas eu la chance de connaître. « Dès que je suis rentré à la maison, j’ai accroché ma médaille d’or à côté de la photo de mon grand-père. Même si je ne l’ai pas connu, ma maman me parle souvent de lui et je me sens proche de lui », relate Ryan Parahoo.

Le jeune jiu-jitsuka pratique cette discipline depuis deux ans, à Curepipe.

« J’avais débuté par le karaté, mais après le décès de mon Sensei, j’ai alors rejoint l’école de jiu-jitsu du Sensei Nuvin Proag. Je lui dois beaucoup, car c’est grâce à lui que j’ai pu ramener ma médaille d’or, mais surtout m’épanouir dans le jiu-jitsu. »

Il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « Je veux encore m’améliorer, aller de l’avant et viser toujours plus haut. Bien que le jiu-jitsu soit un sport de combat, on a tout de même un grand respect pour l’adversaire. Je tiens aussi à remercier ma maman pour le dévouement dont elle fait preuve, car souvent les entraînements prennent fin après 21 heures, mais elle est toujours là à m’attendre. Elle a même fait le déplacement au Monténégro. Je sais que ma mère me soutiendra toujours », a conclu le médaillé d’or.

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