Dans quatre jours, Maurice accueillera le tournoi doté de la Coupe des Clubs Champions de l’océan Indien de handball, prévu du 25 novembre au 2 décembre, au gymnase de Phœnix. En masculin, Maurice sera représenté par le Curepipe Starlight SC et l’AS Vacoas Phoenix. L’équipe curepipienne représente l’une des meilleures chances mauriciennes et se prépare à aller le plus loin possible dans cette compétition. Nous avons posé quelques questions à Benoit Souchon, Team Manager de la formation curepipienne.
Le Curepipe Starlight (CSSC) est sorti victorieux du duel l’opposant, samedi dernier, à l’AS Vacoas/Phoenix en championnat. Que pensez-vous de cette performance ?
La victoire de samedi nous a fait un immense bien tant sur le plan psychologique que dans le classement, dans le sens où l’AS Vacoas/Phœnix est une équipe très forte. Je dois dire qu’il y a eu un changement fondamental dans la manière de faire de l’équipe du CSSC comparée à il y a quatre ans. À l’époque, nous étions connus pour être une équipe qui pouvait mener à cinq minutes de la fin pour ensuite perdre le match. Actuellement, c’est tout le contraire. Nous avons été menés avant de faire la différence dans les trois dernières minutes. Donc je pense que le CSSC d’aujourd’hui est beaucoup plus mature et compétitif. Samedi ça a été un très grand match. Il nous reste maintenant la manche retour à aborder en janvier prochain.
Comment préparez-vous la Coupe des Clubs Champions de l’océan Indien ?
Nous l’aborderons de manière sereine. Notre équipe est forte avec un très bon gardien en la personne de Gilles Chawreemootoo, notre canonnier Jean-François Lamarque et notre capitaine Julian Virginie, sans oublier les jeunes qui montent en puissance. Nous aborderons cette compétition sachant que nous aurons en face de nous des équipes très fortes, comme celles de Madagascar et de la Réunion. Mais nous ne viendrons pas la fleur au fusil. Nous défendrons crânement les couleurs mauriciennes, car nous y serons en tant que championne de Maurice.
Quelles sont les chances mauriciennes dans cette compétition ?
À ce jour, la plus grosse performance d’une équipe mauricienne a été la finale disputée par Beau-Bassin/Rose-Hill, il y a quelques années. Il faut savoir que la structure mise en place par les Réunionnais fait qu’ils restent les équipes les plus fortes dans le sens où ils commencent à pratiquer le handball dès le plus jeune âge. Ici nous avons beaucoup de retard à rattraper, non seulement en handball, mais également dans d’autres disciplines. Madagascar possède des équipes avec des qualités physiques extraordinaires. Nous partons certes avec des désavantages, mais nous avons cette envie de bien faire qui jouera certainement en notre faveur.