
Sarah Sylva n’est pas seulement judokate. Elle est également enseignante et coach de fitness. La jeune femme a de grandes ambitions et espère participer aux prochains Jeux Olympiques.
Racontez-nous votre parcours dans le sport…
J’ai découvert le judo à l’âge de 6 ans, au judo club de Ste-Croix. À 12 ans, j’ai remporté ma première médaille dans une compétition internationale à La Réunion. En 2011, aux Seychelles, j’ai remporté la médaille d’or aux Jeux des Îles de l’océan Indien (JIOI). En 2012, j’ai participé aux Championnats du Commonwealth et, cette même année, j’ai été sacrée junior sportswoman of the year. En 2013, aux Championnats d’Afrique juniors au Botswana, j’ai décroché la médaille de bronze. J’ai participé aux Jeux du Commonwealth à Glasgow, en 2014. Cette même année, j’ai terminé 5e aux Championnats d’Afrique seniors. À deux reprises, j’ai terminé 5e aux Jeux Africains. Aux JIOI 2015, à La Réunion, j’ai remporté une médaille d’or dans le tournoi par équipe et l’argent en individuel, malgré une blessure au bras. Ensuite en 2016, j’ai été obligée de faire une pause, en raison des problèmes qui frappaient la Fédération de Judo. J’ai effectué mon retour, en 2017, où j’ai remporté le bronze aux Jeux de la Francophonie, à Abidjan. Par ailleurs, depuis 2009, j’ai enchaîné les titres de championne nationale. Au début de ma carrière, j’évoluais en moins de 52 kg, avant de passer en moins de 57 kg.
Une compétition qui vous a marquée…
Les Jeux des Îles de 2011, car c’est grâce à cette compétition que le public a découvert Sarah Sylva. Il y a eu également les Jeux de la Francophonie 2017, où j’ai pu prendre ma revanche sur l’édition précédente.
Votre plus grande déception ?
Ne pas avoir pu participer aux Championnats d’Afrique 2017. J’ai rencontré plusieurs judokas africains aux Jeux de la Francophonie et j’ai constaté que j’aurais pu remporter une médaille à ces Championnats d’Afrique, si j’avais pu y participer.
Votre source de motivation ?
Le dépassement de soi. Je n’aime pas être la dernière et cela me pousse à toujours aller plus loin et me donner au maximum.
La plus belle chose qui vous est arrivée...
Avoir eu le soutien de Michael Glover. Il m’a accompagnée, depuis que je suis en Forme IV et c’est grâce à lui que j’ai pu devenir enseignante d’éducation physique. Sans son soutien, je pense que j’aurais mis un terme à ma carrière de judokate pour me concentrer sur ma carrière professionnelle.
Votre souhait le plus cher …
Dans un premier temps, remporter une médaille aux Championnats d’Afrique seniors.
Êtes-vous superstitieuse ?
Non, du tout.
Si vous aviez le pouvoir de changer le monde, qu’auriez-vous fait ?
Faire qu’il n’y ait plus de guerre et que tout le monde puisse vivre en harmonie dans un monde où nous serions tous égaux.
Ce qui vous attire le plus chez un homme…
Son courage, son dévouement et son sérieux.
La politique vous intéresse-t-elle ?
Je me tiens au courant de ce qui se passe, sans plus.
Votre péché mignon…
Les fast-foods.
Votre week-end idéal...
Sortir avec mes amis. Peu importe l’endroit, j’aime les avoir près de moi. Après une dure semaine à l’entraînement, cela nous aide à décompresser.
Votre passe-temps...
J’écoute beaucoup le zouk, j’entretiens ma condition physique. Je suis aussi coach de fitness à l’Empire Gym, à Quatre-Bornes.
Votre artiste préféré...
Blacko.
Votre style de musique...
Le RnB et le zouk.
Vous chantez…
Oui cela m’arrive, mais uniquement en privé.
Votre plat préféré…
Un gratin de giraumon et du poulet.
Vos attentes du sport mauricien…
Nous avons un défi à relever en 2019 avec les Jeux des Îles. Il faut mettre les bouchées doubles et entamer la préparation dès maintenant, afin que Maurice puisse terminer en tête du classement. Nous pouvons montrer que la jeune génération peut briller, si nous travaillons tous ensemble.
Si vous accédiez au poste de ministre de la Jeunesse et des Sports du pays… quelles seraient vos priorités ?
Je veillerai à la préparation des athlètes. Il n’y a pas que la compétition qui est importante. Le suivi physique et moral est également essentiel. Cela doit être bien structuré et tous les sportifs doivent bénéficier du même traitement, peu importe leur discipline.
Une citation dont vous vous inspirez toujours ...
« La vie est un test. C’est à toi de choisir ce que tu veux être ».
Votre rêve
Participer aux Jeux Olympiques de Tokyo, en 2020, ou de Paris, en 2024. Je rêve également d’un emploi et d’une vie stable.
Carte de visite
Nom : Sarah Sylva
Âge : 23 ans
Profession : Enseignante, coach de fitness et judokate
Situation de famille : Célibataire
Sport : Judo