Farzanah et Irfaan Aumeer sont des férus de Karaté.

Farzanah et Irfaan Aumeer : le mode de vie Kyokushin

By Ziyaad Issack Lundi 05 Mars 2018 Sports individuels , Sports de combat , O commentaire 0 views

Chez la famille Aumeer à Rose-Hill, on peut dire qu’ils ont tous attrapé le virus du karaté ou presque. Elle s'appelle Farzanah et lui Irfaan. Ils sont frère et sœur, mais aussi ceintures noires en 'Karaté Kyokushin'.

Si, aujourd’hui ils pratiquent le karaté, c’est d’abord grâce à Farzanah Aumeer Nizar qui a été la première à se lancer dans le sport de combat chez les Aumeer. C’est à l’âge de dix ans qu’elle décide de tenter l’expérience du Kyokushin, après avoir été invitée par le Sensei Moobeen Jeewa. Un choix qu’elle ne regrettera pas, puisque 17 ans plus tard, elle reconnaît que le Kyokushin a fait d’elle une personne meilleure ; « J’ai toujours aimé le sport de combat et le jour où le Sensei Moobeen Jeewa m’a invité à pratiquer le 'Kyokushin', je n’ai pas hésité une seule seconde. Au départ, ma maman n’était pas d’accord, vu que c’est un sport de contact et que je risquais de me blesser, mais, au fil des mois, elle a compris que cette discipline était, non seulement un sport de combat, mais aussi un mode de vie très intéressant.  Le 'Kyokushin' m’a certainement aidé à forger mon caractère et surtout à grandir avec humilité ». Aujourd’hui, les parents de Farzanah Aumeer Nizar sont non seulement rassurés, mais ils sont fiers de leur fille.

À 27 ans, elle détient aujourd’hui plusieurs titres au niveau national. En 2009, elle est même devenue la première mauricienne à décrocher la ceinture noire en Kyokushin. Deux ans plus tard, soit en 2011, elle est montée sur la plus haute marche du podium dans le championnat national de kata avant de prendre la deuxième place au National Knockdown Tournament. Elle a aussi eu l’occasion de disputer l’International Asia Tournament, en Malaisie, où elle a pris la 4e place. En 2016, Farzanah Aumeer Nizar fut élue 'Most promising Athlete' dans le championnat national avant de s’imposer, en 2017, face à la championne de l’Afrique du Sud, Kaylin Claudine Stubbs, aux internationaux de Maurice.

Suivre les traces de sa sœur

De son côté, Irfaan Aumeer s’est lancé dans le karaté six mois après sa cadette. Impressionné par le talent des karatékas du dojo des Jeewa et encouragé par ses parents, il n’a pas tardé à rejoindre le Sensei Moobeen Jeewa et suivre les traces de sa sœur : « Je dois dire que j’ai été impressionné par la discipline elle-même. J’ai vu des gens utiliser leurs mains pour briser des objets tels, que des briques, des morceaux de bois et même la glace. Je me suis alors dit, pourquoi ne pas tenter l’expérience et je peux vous dire qu’aujourd’hui, je ne regrette rien.  14 ans après avoir découvert le 'karaté Kyokushin', je suis ceinture noire 2e dan et j’ai même mon 'dojo' à moi. Le 'karaté' m’a beaucoup donné et maintenant c’est à moi de partager mes connaissances avec les autres. J’ai appris à vivre de façon disciplinée, de savoir garder mon calme surtout dans des moments de tensions et aussi d’avoir confiance en moi », souligne Irfaan.

Ce dernier se prépare à décrocher son 3e dan d’ici un an. Lui et Farzanah s’entraînent jour et nuit, afin de continuer leur progression : « C’est mon rêve de passer 3e dan, je veux le réaliser. Mais, pour y arriver, il faudra s’entraîner encore plus dur ». À 32 ans, Irfaan a participé à plusieurs compétitions. En 2016, il a pris la 3e place au 'Port-Louis Cup'. La même année, il avait terminé parmi le « top 4 » aux internationaux de la Malaisie, avant de monter sur la deuxième marche du podium au championnat national.

Farzanah et Irfaan ne sont pas les seuls à pratiquer le Kyokushin chez les Aumeer. Fauzan, l’époux de Farzanah s’est également initié au Kyokushin après avoir pris connaissance des exploits de sa bien-aimée. Idem pour Dilshaad, l’épouse d’Irfaan qui se rapproche de plus en plus au Kyokushin, même si pour l’instant, elle préfère laisser le kimono à l’élu de son coeur.

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