Roilya Ranaivosoa ne comptait pas rentrer bredouille de ces Jeux du Commonwealth, après une édition 2014 ratée. Elle a finalement obtenue ce qu’elle était venue chercher à Gold Coast, en décrochant la médaille d’argent.
Avez-vous atteint votre objectif ?
Je suis très contente, bien que je n’aie pas eu une bonne préparation. J’ai travaillé très dur à Maurice pour pouvoir participer à cette compétition. Cela n’a pas été facile, j’ai fait beaucoup de sacrifices pour en arriver là. Je suis venu pour remporter une médaille, peu importe la couleur. Finalement, je remporte l’argent. Cela fait plaisir.
Avec une meilleure préparation, la médaille d’or aurait-elle été envisageable ?
Pourquoi pas. L’Indienne bénéficie d’un autre type d’entraînement. C’est pour cela qu’elle est aussi perfromante. Si je veux continuer à progresser, je vais avoir besoin de stages. Je vise les prochains Championnats du monde en novembre et en 2020, les Jeux olympiques de Tokyo.
De quoi avez-vous besoin pour passer un autre cap dans votre carrière ?
Je me considère comme un athlète de haut niveau. Si un athlète aspire à rivaliser avec les meilleurs au monde, il ne doit pas s’entraîner à Maurice, puisque nous n’avons pas les mêmes facilités que d’autres pays. S’entraîner à Maurice pour les Jeux des Îles est une chose, mais pour les Championats du monde et autres grandes compétitions, il faut avoir une préparation de haut niveau.