À Coeur Ouvert...Sharonne Maulette : le Jiu-jitsu brésilien pour tous !

C’est l’une des meilleures jiu-jitsuka de Maurice ! Sharonne Maulette poursuit son ascension dans l’un des sports de combat les plus prisés au monde. Médaillée d’or à l’Open Africa en 2017 et en 2018, Sharonne est aussi instructrice en Jiu-jitsu brésilien à Argy, où elle a ouvert son école. Cette Sales & Marketing Manager, à La Palmeraie Boutique Hotel, pratique le Jiu-jitsu brésilien depuis plus de cinq ans. Son rêve c’est de voir Maurice aller le plus loin possible en sport, en enlevant tous les barrages qui peuvent exister entre l’homme et le sport.

Racontez-nous votre parcours sportif.
J’ai commencé le Jiu-jitsu brésilien, il y a six ans, avec l’objectif d’apprendre quelque chose de nouveau tout en accompagnant ma fille à ses entraînements. C’est ainsi que tout a commencé. C’est d’ailleurs le seul sport de combat que j’ai pratiqué. J’ai aussi eu l’occasion de participer à plusieurs compétitions dont l’Open Africa en 2017 et en 2018, où j’ai décroché la médaille d’or. J’ai aussi été médaillée d’or à l’Ultimate Submission Tournament à Maurice en 2016 et au London Open en 2015, où j’ai obtenu du bronze. Je dois dire que j’ai encore beaucoup de chemin à faire et j’y travaille.

Une compétition qui vous a marquée ?
C’est l’Open Africa 2017, lorsque j’ai dû combattre une ceinture violette représentante de Madagascar alors que j’étais ceinture bleue. J’étais stressée à l’idée de combattre une adversaire plus expérimentée que moi mais au final, j’étais très contente puisque j’ai remporté le combat sur « dead time » (temps mort).

Votre plus grande déception ?
Pour moi, la déception ne vient jamais des autres, elle n’est que le reflet de nos erreurs et de nos jugements. La vie nous donne beaucoup d’opportunités et il ne faut pas s’arrêter à une déception. Il faut donc accepter la défaite et tout recommencer.

Votre source de motivation ?
Moi ! L’accomplissement de mes objectifs est ma seule source de satisfaction.

La plus belle chose de votre vie ?
La naissance de ma fille. Un cadeau inattendu qui me comble de bonheur chaque jour.

Votre souhait le plus cher ?
Avoir une vie paisible remplie d’amour et de joie.

Et Dieu dans votre vie ?
Il a une place importante. C’est mon confident ! Je peux lui parler librement sans peur d’être jugée. Je demande toujours à Dieu de me guider.

Si vous aviez le pouvoir de changer le monde…
Le monde n’est pas une entité qu’on change. Il est composé d’humains et j’en fais partie. Pour changer le monde, il faut qu’on accepte de se changer d’abord. Nous changerons le monde à travers nos changements…

La politique vous intéresse-t-elle ?
Pas du tout !

Si vous étiez ministre de la Jeunesse et des Sports du pays, quelles seraient vos priorités ?
Ce serait d’abord d’intégrer une vraie culture sportive aux Mauriciens. S’assurer que diverses activités sportives soient présentes dans toutes les régions de l’île sans distinction. Et investir dans les infrastructures sportives dans les localités à faible revenus afin que tout le monde ait sa chance.

Votre péché mignon ?
Dormir.

Ce qui vous attire le plus chez un homme ?
Difficile à dire, je ne me suis jamais posée la question.

Votre week-end idéal ?
Pouvoir lâcher prise de la folie quotidienne et faire quelque chose de différent. Bref, s’échapper de la routine.

Votre artiste préféré ?
Madonna.

Votre style de musique ?
Un peu de tout mais ça dépend de mon humeur du jour.

Vous chantez ?
Oui, souvent en voiture.

Votre plat favori ?
Le canard laqué.

Votre animal préféré ?
Le chien.

Votre équipe de foot ?
Je n’en ai pas.

Vos attentes du sport mauricien ?
Considération égale pour tous les sports et les sportifs.

Une citation qui vous inspire ?
On ne sait jamais ce qu’on va trouver derrière une porte. C’est peut être ça la vie: pousser des portes.