Joseph Mounawah (au centre) est indigné du report des élections.

Judo – Élections au sein de la Fédération : Joseph Mounawah vide son sac

By Loïc Gangaram Vendredi 01 Juin 2018 Sports individuels , Sports de combat , O commentaire 0 views

Le dirigeant du club de Cassis, Joseph Mounawah n’a une nouvelle fois pas mâché ses mots. Ce dernier est outré que les élections au sein de la Fédération mauricienne de judo ont été de nouveau repoussées à janvier 2019. Il pointe également du doigt le rôle du ‘Caretaker Committee.

«C’est inadmissible ». C’est en ces termes que Joseph Mounawah a démarré son point de presse au Centre Social Marie Reine de La Paix à Port-Louis jeudi. Le report des élections a été une nouvelle fois à l’ordre du jour. « La crise continue pour le judo mauricien. Pourquoi repousser les élections pour aussi tard ? Cette décision, ce sont les judokas qui payent les frais. Depuis presque deux ans, il n’y a pas eu de passage de grades, pas de compétitions et pas de stages pour eux. À un an des Jeux des Iles de l’océan Indien, la situation est alarmante alors que nos adversaires  eux se préparent activement », explique Joseph Mounawah.

Le ‘Caretaker Committee’, responsable de l’organisation de l’assemblée générale élective de la FMJ est également pointé du doigt par Joseph Mounawah. « Cette instance a failli dans sa mission n’ayant pu organiser les élections. De plus, il néglige les clubs qui produisent les judokas comme en témoigne la non-invitation des certains clubs pour la réunion qui s’est tenue lundi avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, le ‘Caretaker Committee’ et quelques clubs », laisse entendre le dirigeant du club de Cassis.

Selon Tony Farrell, dirigeant du club de Pointe-aux-Sables, plusieurs clubs ont été oubliés lors de la réunion de lundi à savoir Briquetterie, Grande-Rivière, Pointe-aux-Sables, Cassis, Roche-Bois, Cité La Cure, Pamplemousses, Baie du Tombeau, Bois Marchand, Curepipe, Souillac et Camp Marcelin. « C’est inacceptable. Nous travaillons tous dans l’intérêt du judo mais on nous met de côté », souligne Tony Farrell.

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