Questions à … Anom Petrapermal : «Un DTN étranger serait d’un apport non-négligeable»

By Kevin Manoo Samedi 07 Juillet 2018 Sports individuels , Sports de combat , O commentaire 0 views

Le head-coach de la sélection de judo national ne s’alarme pas que ce sport soit dépourvu de fédération depuis plus d’un an. À un an des Jeux des îles de l’océan Indien, il est persuadé que les judokas mauriciens sont sur la bonne voie, mais reconnaît que l’aide d’un technicien étranger ne peut qu’être bénéfique.

Avec l’absence d’une Fédération de judo depuis plus d’un an et le manque de déplacements à l’étranger, les judokas mauriciens ne partent-ils pas avec un sérieux handicap pour les prochains Jeux des îles de l’océan Indien ?
La mise sur les rails de la Fédération mauricienne de judo ne pourra qu’être bénéfique à ce sport sur le plan local. Mais ici, je dois saluer le bon travail abattu par le Caretaker Committee qui, avec la mise sur pied de trois commissions distinctes, notamment administrative, coaching et arbitrage, commencent à redonner une certaine stabilité à la discipline. La preuve : nous en sommes déjà à notre troisième compétition de l’année, les Championnats nationaux auront lieu au courant du mois d’août, et après cette échéance, la commission administrative finalisera des stages à l’étrangers pour nos judokas. Donc, la machinerie est en marche.

Le manque d’expertise étrangère ne se fait-elle pas sentir ?
Un Directeur technique national étranger serait définitivement d’un apport non-négligeable. Cela ne pourra qu’amener de la valeur ajoutée au judo mauricien. Est-ce que cela se concrétisera d’ici la fin de l’année ? Je ne saurai vous dire. C’est la commission administrative et coaching qui sont aptes à se pencher sur ce dossier.

Lors du tournoi de l’unité dimanche dernier, trois jujitsukas ont dominé trois de vos meilleurs judokas pour repartir avec l’or. Cela ne vous inquiète pas ?
Adil Dookee, Jonathan Charlot et Chandrine Perrine ont effectivement brillé dimanche dernier, mais je dois souligner que ce sont des anciens judokas qui ont décidé de s’orienter vers le jiu-jitsu. Il va de soi que je suis content de les voir évoluer à ce niveau. D’ailleurs c’est de bonne augure pour la compétition. Il y a définitivement la possibilité de les voir dans la sélection finale pour les Jeux des îles 2019, mais il faudra qu’ils soient présents à l’entraînement au dojo de Grande-Rivière-Nord-Ouest, comme tous les autres judokas.

Quelles sont vos attentes à presqu’un an des Jeux des îles de l’océan Indien?
Je souhaite qu’on ramène le plus de médailles d’or possibles. Le ministère de la Jeunesse et des Sports fait des efforts conséquents en termes de transport pour que les judokas puissent venir à l’entraînement, alors que les judokas de haut niveau disposent d’allocations mensuelles. Les éventuels participants aux Jeux des îles sont conscients du défi qui les attend et ils sont réguliers aux sessions d’entraînement qui se font au rythme de cinq fois la semaine. Le travail est passé à un niveau supérieur depuis le mois de mai, justement pour amener nos combattants dans les meilleures conditions possibles.

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