Il a fallu attendre 12 ans pour que Warren Robertson offre à Maurice son troisième titre de champion du monde en junior de kick-boxing après Fabrice Bauluck, sacré à deux reprises dans la discipline en 2004 et 2006.
«Je suis très fier de Warren Robertson. J’ai toujours cru en lui. Il mérite amplement ce titre mondial », confie Fabrice Bauluck, qui n’a pas manqué samedi la finale de son compagnon d’entraînement.
Ce sacre mondial n’est pas un hasard, dira Fabrice Bauluck. « Warren Roberston n’est pas champion du monde par hasard. Il a bossé sans relâche et a consenti d’énormes sacrifices pour réussir. C’est un guerrier dans l’âme.» Samedi à Jesolo en Italie, le protégé de Judex Jeannot a battu le Turc Fevzi Kurt en finale de la catégorie des moins de 54 kg pour s’octroyer le titre suprême chez les moins de 54 kg.
« Warren a fait de gros progrès au cours de ces derniers mois. J’avais même du mal à le contenir lors que j’agissais comme sparring partner. Ce n’est que le début de l’aventure. S’il reste dans cette dynamique, il ira très loin », déclare le champion du monde senior. Et de souligner : « Son intelligence, sa vitesse d’exécution et sa force de frappe font de lui un tireur exceptionnel.»
Selon Fabrice Bauluck, le combat de Warren en finale a été plus dur que prévu. « Le Turc a fait de la résistance. Mais Warren ne s’est pas laissé faire. L’enjeu était énorme, et puis une finale reste tout de même une finale. Pour l’avoir vécu, je peux dire qu’un titre a une toute autre saveur lorsqu’il est durement gagné.»
En cinq ans, Warren Robertson en a parcouru du chemin. Sa force est sa grande détermination et son envie de réussir. «Il a pris son temps pour trouver ses repères, mais une fois en confiance, il n’a fait que progresser et je lui souhaite le meilleur pour l’avenir », souligne Fabrice Bauluck.