Cela fait une semaine depuis que cette jeune pongiste de 17 ans a posé ses valises dans l’Hexagone pour rejoindre l’ASPC Nîmes, où elle évoluera au cours des prochains mois. La Mauricienne s’est déjà mise dans le rythme avec son nouveau club et s’est vite adaptée.
Elle ne pouvait rêver de meilleure destination. Prathna Jalim a rejoint l’ASPC de Nîmes dans un but précis : se préparer en vue des prochains Jeux des îles de l’océan Indien, qui se tiendront du 19 au 28 juillet 2019 à Maurice. « Je suis en France pour me perfectionner et hausser mon niveau. Je me suis déjà mise dans le bain. J’ai commencé les entraînements avec le club. Je ne compte pas gâcher cette opportunité qui m’a été offerte. Je vais m’appliquer à fond pour progresser », lâche-t-elle.
L’étoile montante du ping-pong local confie qu’elle s’adapte facilement à son nouvel environnement : « Tout me plaît ici. Les entraîneurs et les joueurs sont très sympas. Je suis très à l’aise. »
Cependant, Prathna Jalim avoue que les séances d’entraînement sont dures. « Nous nous exerçons tous les jours. C’est un tout autre niveau. Se frotter avec des joueurs qui évoluent un cran au-dessus est une source de motivation supplémentaire pour repousser ses limites », précise-t-elle.
ASPC Nîmes évolue dans les championnats nationaux français, hors-divisions professionnelles. « Je ne sais pas encore quand je disputerai ma première compétition avec le club. C’est à mon entraîneur Florian Habuda d’en décider », confie Prathna.
C’est grâce au soutien du Trust Fund for Excellence in Sports et de l’Association mauricienne de tennis de table que la jeune pongiste a eu la chance de parfaire sa préparation au sein de club français.
« Outre les Jeux des îles de 2019, je vise également une qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020. Je dois bosser dur pour atteindre mes objectifs. Car, on n’obtient rien sans des efforts et des sacrifices », lâche celle qui a grimpé de 158 places au classement mondial en seniors.
Prathna Jalim poursuit en même temps ses études au Lycée Albert Camus. « Mardi, c’était mon premier jour. Tout s’est bien passé. Je dois aussi m’appliquer dans mes études », fait-elle ressortir.