
Jean-Claude Farla a reçu le Presidents Badge of Honour pour service rendu au tourisme. C’est un sportif émérite qui a brillé dans la natation et surtout en planche à voile lors des Jeux des îles de l’océan Indien.
« Cela fait 45 ans que je suis dans le domaine touristique. Soit depuis les balbutiements de cette industrie à Maurice. Je suis le premier skipper à opérer dans le Sud », raconte Jean-Claude Farla.
Cet habitant de Mahébourg avait créé la surprise en 1976 quand il avait remporté une des manches de la Ligue de la mer organisée par la Commission de natation de la Mauritius Sports Association à Blue-Bay. C’est alors que sa fructueuse carrière de sportif a démarré.
Jean-Claude Farla a intégré la sélection mauricienne de natation. Il a participé aux Championnats d’Afrique et il a ensuite remporté cinq médailles lors des premiers Jeux des îles de l’océan Indien, organisés à La Réunion en 1979. Il a remporté l’argent au 200 m quatre nages, 4 x 100 m nage libre et 4 x 200 m nage libre et le bronze au 200 m brasse et 1500 m nage libre. Mais c’est en planche à voile qu’il a explosé en remportant la médaille d’or en 1985, 1990 et 1993.
« Les sports que j’ai pratiqués m’ont permis de me perfectionner dans mon boulot de skipper », dit l’ancien véliplanchiste et nageur. Âgé de 66 ans, il est à la retraite et a passé la main à son fils Jean-Éric qui s’occupe de son entreprise.
Les JIOI de 2019 qui se tiendront à Maurice du 19 au 28 juillet lui font revivre des souvenirs. Car, Jean-Claude Farla avait été le premier porteur de la flamme lors des JIOI de 2003. « Je ne m’y attendais pas. C’était un grand honneur et une surprise pour moi. Tout comme cette distinction que j’ai reçue », indique-t-il.
Celui qui a toujours fait visiter les lagons bleu turquoise du Sud de l’île Maurice aux touristes à bord de sa pirogue à voile suivra avec attention les barreurs mauriciens lors des JIOI de 2019. « J’irai à Grand-Baie ou à Mont-Choisy pour suivre les compétitions de voile. Je serai présent pour apporter mon soutien et pour encourager les Mauriciens », explique-t-il.