Questions à…Fabrice Bauluck : «Je déteste perdre»

Le septuple médaillé d’or de la Coupe du monde de kick-boxing, Fabrice Bauluck, a toujours soif de victoire.  Il vise un huitième sacre en Turquie. Parfaitement conscient que sa tâche ne s’annonce pas de tout repos, le tireur ne se met pas la  pression par rapport à ses adversaires. 

Quels sont vos objectifs pour la Coupe du monde en Turquie ? 
Je vise l’or. Depuis mes débuts dans le kickboxing, je pars à la conquête de l’or.  Je déteste perdre. La compétition sera de très haut niveau en Turquie. Les Turcs sont réputés pour être des combattants redoutables sur le plan international Ce sera une bonne chose d’avoir des adversaires coriaces, surtout que je me prépare pour les prochains Championnats du monde.  Je m’attends à un bon nombre de participants à ce tournoi.  Il n’y a pas de doute que je serai la cible de mes adversaires.

Comment s’est passée votre préparation ?
Jusqu’ici, tout s’est déroulé comme prévu. J’ai bossé dur, notamment au niveau de ma condition physique. J’ai également travaillé sur ma boxe aux poings où je peux encore m’améliorer. J’ai eu un super combat contre le champion du monde juniors Warren Robertson lors des Championnats nationaux. Je suis prêt pour la compétition.

Warren Robertson et vous allez combattre dans la même catégorie en Turquie ?
Nous sommes inscrits dans deux styles, à savoir en low kick et en full contact. L’entraîneur national, Judex Jeannot, décidera qui combattra dans quelle catégorie une fois que nous serons en Turquie. Il est fort probable que j’évolue en full contact et que Warren Robertson en low kick. Combattre en full contact n’est pas très différent de la boxe en low kick. Il y a quelques ajustements à faire mais la base est la même.

Warren Robertson combattra pour sa première année chez les seniors et Jean-Naël Ravina sera à son baptême de feu à ce tournoi. Que pouvez-vous nous dire sur vos coéquipiers ?
Je suis passé par ce stade à un moment de ma carrière. Warren Robertson a beaucoup de qualité. Il sera à sa première année chez les seniors et tout se jouera sur le plan psychologique. Il a le potentiel de très bien faire. Quant à Jean-Naël Ravina, il a mis du temps pour s’adapter à l’entraînement à Maurice, mais il est un jeune prometteur. S’il parvient à bien gérer sa première sortie internationale, il peut aller loin. D’ailleurs, son objectif n’est pas la Coupe du monde, mais les Championnats du monde juniors en 2020. Cela dit, tout dépendra de comment il se comportera en Turquie.