L'Afrique du Sud, victorieuse de l'Angleterre (32-12) samedi à Yokohama, a remporté la Coupe du monde de rugby pour la troisième fois de son histoire.
Déjà sacrés en 1995 et 2007, les Springboks se sont appuyés sur un pack conquérant, un buteur efficace (Pollard) et deux essais des ailiers Mapimpi et Kolbe pour l'emporter face aux Anglais.
Cette victoire clôt un parcours quasi parfait des Springboks qui avaient entamé la Coupe du monde par une défaite face aux All Blacks, avant de monter en puissance au cours des six semaines du Mondial, débuté le 20 septembre.
Les Sud-Africains ont bâti leur succès en deux temps. Ils ont d'abord dominé la première période marquée par un défi physique très dur, qui a provoqué les sorties prématurées du pilier droit anglais Kyle Sinkler (2e), ainsi que de deux Sud-africains touchés sur la même action, le talonneur Mbongeni Mbonambi et le deuxième ligne Lod De Jager (21e).
Ils menaient (12-6) à la mi-temps, avant s'assoir leur succès sur deux essais des ailiers Mapimpi, après un côté fermé bien négocié (66), et Kolbe sur un exploit personnel (74).
Seule équipe de l'hémisphère nord championne du monde (2003) en neuf éditions, l'Angleterre n'est jamais parvenue à franchir la défense des Boks, une semaine après avoir réalisé une démonstration face aux All Blacks (19-7) en demi-finale.
Bousculés en mêlée fermée, contrés au "milieu de terrain", dominés sur les duels, les Anglais s'inclinent en finale face aux Springboks, comme en 2007.