Il n’y aura pas de podium mondial pour Fabrice Bauluck en full contact. Le meilleur tireur mauricien a courbé l’échine mercredi et n’entreverra pas les demis, tout comme Warren Robertson. Désormais les espoirs mauriciens reposent désormais sur Anaelle Coret et Cédrik Dinally.
Mercredi noir pour le kick mauricien en Turquie. Ni Warren Robertson ni Fabrice Bauluck n’ont réussi à passer l’étape des quarts de finale de leur catégorie respective aux Championnats du monde de kick-boxing full contact. Les espoirs mauriciens reposaient particulièrement sur le dernier nommé mais sa blessure à l’œil gauche la veille l’a handicapé.
En effet, Fabrice Bauluck n’atteindra pas le dernier carré dans la catégorie des -57 kilos. Amazbek Amanbekov a eu raison du Mauricien sur un score de 2-1 mercredi. Du coup, l’expérience en full contact n’est pas concluante pour Bauluck, qui a, toutefois, à sa décharge sa blessure mardi en huitième de finale face au Kazakh Yevgeniy Surin, qu’il avait quand même dominé. Et il a eu besoin de l’autorisation du médecin pour monter sur le ring mercredi.
Quoi qu’il en soit, Bauluck termine la saison avec le titre de vice-champion du monde de low-kick, remporté le dimanche 25 octobre à Villach, en Autriche.
Plus tôt dans la matinée de mercredi, Warren Robertson (-54 kg) a vu s’envoler son rêve de médaille mondiale de full contact. Le jeune boxeur s’est arrêté en quarts de finale face à un représentant du Kazakhstan, Yerlan Shagban, sur décision de deux juges contre un.
Désormais, les chances mauriciennes de décrocher une seconde médaille à ces Mondiaux de kick full contact reposent sur Anaelle Coret, alors que Cédrik Dinally est assuré du bronze au pire, car il débute la compétition directement en demi-finale. Coret (56 kg) affrontera la Française Jennifer Trioreau en quart de finale. Elle devra s’imposer pour s’assurer d’une place sur le podium. Son moral est au beau fixe après son succès en 8es de finale face à la Marocaine Chaimaa Belkasmi. Quant à Dinally (-51 kg), il devra frapper fort contre le Kazakh Dinmukhamed Baimuratov pour espérer changer la couleur de sa médaille ; du bronze à l’argent ou à l’or…