Anaëlle Coret, première femme de l'histoire du kickboxing mauricien à être médaillée aux Championnats du monde senior est arrivée à Maurice lundi. La médaillée de bronze était accompagnée de Cédrick Dinally, qui a également terminé sur le podium, ainsi que de Fabrice Bauluck, de Warren Robertson et de l’entraîneur national Judex Jeannot.
Ils sont de retour de leur première participation aux Championnats du monde de full-contact. Anaëlle Coret, Cédrick Dinally, Fabrice Bauluck et Warren Robertson ont rencontré les meilleurs combattants de full contact de la planète. Au total, la délégation mauricienne est rentrée de la Turquie avec deux médailles de bronze. Anaëlle Coret (-56 kg) et Cédrick Dinally (-51 kg) se sont tous deux hissés sur le podium à Antalya.
Anaëlle Coret se dit fière d'être la première Mauricienne médaillée chez les seniors aux Championnats du monde, elle qui a été vice-championne du monde junior en 2016. « C'est une fierté, et c’était ma première participation aux Championnats du monde senior. La préparation a été rude et je suis contente d'être médaillée même si je pense que j'aurais pu mieux faire », précise-t-elle.
La jeune femme précise que l’expérience de son adversaire, la Britannique Tenesse Randall, en demi-finale, a fait la différence. « Lors de mon premier combat contre une Marocaine, je me suis donnée à fond et j’ai pu faire un bon combat. J’ai fait de même contre une Française en quarts de finale et j’ai gagné. En demi-finale, la Britannique était plus expérimentée que moi. Elle était très forte. Je pense que j’aurais pu faire mieux, mais elle a démontré qu’elle était la plus forte et a même remporté la médaille d’or », souligne-t-elle.
Quant à Cédrick Dinally, il a débuté sa compétition en demi-finale. Toutefois, il s’est incliné contre le Kazakh Dinmukhamed Baimuratov à l’unanimité des juges. Cédrick Dinally est tout de même rentré à Maurice avec une médaille de bronze. « Même si j’ai perdu en demi-finale, c’était une bonne expérience. J’ai beaucoup appris. Je vais continuer à travailler à l’entraînement pour devenir plus fort et essayer de remporter la médaille d’or », indique Cédrick Dinally.
Pour la première fois de sa carrière, Fabrice Bauluck rentre au pays bredouille d’une compétition internationale. Engagé dans la catégorie des moins de 57 kg, le Mauricien est venu à bout du Kazakh Yevgeniy Surin à l’unanimité des juges. En quarts de finale, il est tombé, à la majorité des juges, face au Kirghize Avazbek Amanbekov, le même qui avait fait chuter Warren Robertson lors des demi-finales des championnats du monde de low-kick, en Bosnie, en octobre dernier. Avazbek Amanbekov a ensuite remporté la médaille d’or et son deuxième titre mondial en moins de deux mois.
Fabrice Bauluck souligne qu’il a beaucoup appris de cette compétition. « C’était une bonne expérience. C’est la première fois que je rentre sans médaille, mais c’est le sport. Mon adversaire était également costaud, même si l’arbitrage aurait pu être meilleur. Le Kirghize a d’ailleurs remporté deux titres de champion du monde cette année, signe qu’il a les qualités. Je voulais remporter la médaille d’or mais ce n’est que partie remise. La coupure que j’ai eue près de mon œil en huitièmes de finale, m’a handicappé en quarts. Dans deux ans, je tenterai de monter sur la plus haute marche du podium », précise le vice-champion du monde de low-kick des moins de 54 kg.
Dans la catégorie des moins de 54 kg, Warren Robertson s’est incliné en quarts de finale contre le Kazakh Shagban Yerlan à la majorité des juges (2-1). « Mon adversaire était fort. J’avais les qualités pour mieux faire, mais ce n’était pas mon jour. Toutefois, j’ai beaucoup appris. Cette expérience me permettra de m’améliorer et je compte prendre ma revanche lors de la prochaine édition », explique Warren Robertson.