Le boxeur en compagnie de son épouse Selvanille et de ses quatre enfants.

Richarno Colin : «J’ai pu surmonter les difficultés»

By Jenny Raboud Mardi 03 Mars 2020 Sports individuels , Sports de combat , O commentaire 0 views

Le boxeur, premier sportif qualifié pour les Jeux Olympiques de Tokyo, est rentré du Sénégal lundi soir. Il revient sur son exploit.

Comment êtes-vous allé chercher cette qualification pour les Jeux Olympiques de Tokyo ?
Il y a eu beaucoup de travail. Les efforts et sacrifices ont apporté des résultats. J’ai eu une préparation adéquate et un bon encadrement du staff technique de l’Association mauricienne de boxe dans le cadre du tournoi qualificatif des Jeux Olympiques. La Fédération et le ministère ont mis le paquet.

Cela fait quoi d’être le premier Mauricien à avoir son billet en poche pour le rendez-vous japonais ?
Cela fait plaisir d’atteindre son objectif. C’est le rêve de tout sportif de haut niveau de participer aux JO. J’ai bossé dur pour y arriver. J’espère que les autres sportifs en quête d’une qualification y parviendront. Il faut y croire jusqu’au bout.

Êtes-vous déçu de ne pas ramener l’or à la maison ?
Un peu. Je voulais remporter le tournoi qualificatif au Sénégal mais j’ai été battu en finale par le Namibien Jonas Jonas. Je ne vais pas me lamenter sur une défaite. Je dois continuer de bosser encore plus dur.

Comment se passera votre préparation jusqu’aux Jeux ?  
J’ai franchi une étape et il y a encore du boulot à faire. Je vais me concentrer de nouveau sur ma préparation et suivre le programme d’entraînement du Directeur technique national, Roberto Ibanez Chavez.  Il y aura des camps d’entraînements et les compétitions qui vont s’enchaîner. Je vais m’appliquer à fond pour être au top de la forme pour le rendez-vous japonais.

Après une baisse de forme pendant pratiquement deux ans, c’est un Richarno Colin déterminé qu’on voit sur le ring. Qu’est qui a été l’élément catalyseur ?
J’ai été un peu découragé par certaines circonstances, dont des blessures mais j’ai pu surmonter les difficultés et poursuivre ma route.  C’était dur pour moi de ne pas être de la partie au Brésil en 2016. C’est désormais du passé. Je serai bien à Tokyo.

À 32 ans, vous allez disputer vos troisièmes JO. Vont-ils être vos derniers ?
C’est possible.

Viserez-vous un podium au Japon ?
Si je parviens à décrocher une médaille, ce sera le plus grand accomplissement de ma carrière. Ce sera dur mais pas impossible. J’espère terminer parmi les quatre premiers dans ma catégorie à Tokyo.

Craignez-vous que le coronavirus puisse compromettre la tenue des prochains Jeux ?
J’espère que non. Je pense que les organisateurs et le Comité international olympique (CIO) prendront les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des sportifs.

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