Dans son plan de relance soumis au ministère de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, la Fédération mauricienne de triathlon a fait la demande pour l’utilisation du complexe sportif de Côte d’Or à la reprise. Cela, afin de pouvoir pratiquer la natation, la course à pied et le cyclisme au même endroit.
Si la santé des triathlètes demeure la priorité, la fédération espère pouvoir reprendre ses activités le plus vite possible. « Nous avons proposé le complexe sportif de Côte d’Or pour la reprise. Cette infrastructure nous permettra d’enchaîner les trois disciplines à savoir la natation, la course à pied et le cyclisme. Un minimum de trois séances par semaine serait idéal. Nous attendons le feu vert des autorités », souligne Alain St Louis, président la FMTri. Ce dernier est d’avis qu’un système, comme pour le ‘Work Access Permit’, aurait pu être mis en place, afin que les athlètes puissent s’entraîner.
« Les normes sanitaires peuvent être contrôlées pour les sports individuels. Avec une bonne organisation, l’entraînement individuel doit pouvoir reprendre après le déconfinement. Par exemple, pour le vélo, la distanciation physique ne devrait pas être un souci », soutient-il.
Selon Alain St Louis, la période de confinement n’a pas été facile pour les triathlètes, comme pour tous les sportifs. « Sur les trois disciplines, c’est seulement à vélo sur leur ‘home-trainer’ qu’ils ont pu continuer à s’entraîner. Sinon, c’était seulement pour se maintenir physiquement, car ils ne peuvent pas sortir, ni nager. On souhaite un retour à la normale, à la fin du mois de juin, mais tout dépendra de l’évolution de la situation », précise le président.
À la reprise, les triathlètes auront pour mission de se remettre à niveau pour les compétitions. « Nous suivons les directives de l’International Triathlon Union. Pour l’instant, la fédération prévoit le redémarrage avec les compétitions internationales au mois de septembre. À Maurice, c’est seulement après avoir reçu l’aval des autorités que le calendrier sera reprogrammé », laisse entendre Alain St-Louis.
Niveau budget, la Fédération espère que le sport ne sera pas pénalisé. « On ne récupérera pas l’argent de la dernière année financière. En cas de baisse dans le budget, j’espère que cela ne sera pas préjudiciable pour les athlètes », ajoute-t-il.