Ses démarches, pour intégrer les centres d’entraînements de haut niveau au Danemark, à Dubaï et en Malaisie dans le cadre de sa préparation pour les Jeux olympiques de Tokyo ont finalement abouti. Le badiste Julien Paul sollicite l’intervention des autorités, car il ne peut avoir accès sur ces territoires avec un visa de touriste.
Numéro 1 africain et classé 75ᵉ mondial, Julien Paul est pratiquement assuré d’une qualification pour le rendez-vous japonais prévu du 23 juillet au 8 août. Il devra toutefois participer à des tournois internationaux pour valider son ticket. Le badiste est en contact avec le centre d’excellence du badminton au Danemark, ainsi qu’avec la New Vision Badminton Academy à Dubaï et en Malaisie. Les différents centres sont prêts à l’accueillir, mais il fait face à un problème.
« J’ai pris contact avec les services d’immigration de ces pays et ils m’ont fait comprendre que j’ai besoin d’un visa d’étudiant ou d’un ‘work visa’. Ce sera difficile pour moi de faire de telles démarches en si peu de temps. La tournée asiatique débutera en mai, avec des tournois en Malaisie, à Singapour et en Inde, tandis qu’en Europe, il y aura le tournoi de Barcelone. Avant de disputer des tournois, je dois m’entraîner pour retrouver mon niveau », explique le champion d’Afrique.
Il espère pouvoir compter sur le soutien de l’État. « Si les demandes sont faites par les autorités, je pense que ce sera possible pour moi d’avoir les documents nécessaires. Les centres sont prêts à m’accueillir, mais pour un stage de plusieurs mois, j’ai besoin du visa adapté, car les critères ont changé avec la pandémie de coronavirus dans différents pays », précise-t-il
Le ministre de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, Stephan Toussaint, précise qu’une fois que l’Association mauricienne de badminton soumettra le dossier de Julien Paul, il sera référé au ministère concerné. « Nous allons apporter notre aide aux athlètes. Pour le cas de Julien Paul, une fois que nous recevront la demande de sa fédération, je pourrai en parler au ministre des Affaires étrangères. Nous voulons que les athlètes puissent avoir toutes les chances d’atteindre leurs différents objectifs », déclare le ministre Toussaint.
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