Les défis ne lui font pas peur. Pour Timothée Hugnin, pratiquer trois différentes disciplines, notamment la natation, le vélo et la course à pied, n’est pas la mer à boire.
[dropcap]L[/dropcap]a saison 2015 n’est pas encore terminée et le jeune homme a déjà les yeux rivés sur les rendez-vous phares de 2016. Ses priorités pour l’année prochaine demeurent les Championnats d’Afrique et les Championnats du monde des moins de 19 ans.
Timothée Hugnin vit sa passion pour le triathlon à fond. Même si ce sport requiert triple effort, le champion d’Afrique 2014 prend du plaisir dans ce qu’il fait. « Le triathlon est un sport assez dur. Cela demande beaucoup d’efforts et de sacrifices », déclare-t-il.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"46885","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-9505","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"389","height":"623","alt":"Timoth\u00e9e Hugnin"}}]]Il avoue avoir un penchant pour la course à pied. « Une victoire vaut bien tous les sacrifices, peu importe le nombre de séances d'entraînement qu’il faut pour y arriver », confie le triathlète.
Timothée Hugnin a débuté le triathlon à l’âge de 10 ans. « Je jouais déjà au football. Un ami m’a encouragé à essayer le triathlon. J’ai finalement pris goût et, j’y suis toujours », dit-il.
Le jeune homme est issu d’une famille très sportive. « Ma mère, qui est Sud-Africaine, pratiquait la gymnastique. Quant à mon père, il a une passion pour l’équitation et est le président du Club hippique de Maurice. » soutient-il.
Timothée Hugnin, qui étudie en Afrique du Sud, avoue qu’il a aussi d’autres passions dans la vie. « J’adore la pêche et la chasse. J’aime aussi les sports extrêmes et les sports liés à la mer, dont le ski nautique, le wakeboard, ou encore le kitesurf. » Entre deux séances d’entraînements avec son coach Kent Homer, le triathlète essaye de s’accorder un peu de temps.
Très ambitieux, Timothée Hugnin a déjà les yeux rivés sur les Jeux Olympiques 2020.