Star d’hier - Martine Hennequin: La badiste devenue psychologue

Lundi 14 Décembre 2015 Sports individuels O commentaire 0 views
Celle qui est devenue l’une des joueuses de badminton les plus titrées aux Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) en 2003 est maintenant la responsable des services communautaires de PILS. Cette détentrice d’un diplôme de psychologue clinicienne de l’université René Descartes-Paris V a connu un parcours professionnel très riche. [dropcap]M[/dropcap]artine Hennequin (de Souza) avait annoncé sa retraite sportive en 1998, mais elle a effectué un retour fracassant en 2003 lors des JIOI organisés à Maurice en remportant trois médailles d’or. Martine Hennequin, médaillée d’or aux JIOI de 90 à Madagascar et de 93 aux Seychelles, a remis ça dix ans après avec brio en battant la Seychelloise Juliette Ah-Wan. Elle a remporté la médaille d’or en simple dames, en double dames (aux côtés de Shama Aboobakar) et par équipes. À 30 ans en 2003, elle est devenue l’une des joueuses les plus titrées de toute l’histoire des JIOI, avec un total de 11 médailles d’or obtenues aux éditions de 90, 93 et 2003. Ancienne élève du Collège de Lorette de Quatre-Bornes (LCQB) jusqu’à la Form V puis du Collège du Bon et Perpétuel Secours (BPS) où elle a terminé ses études secondaires, Martine Hennequin a ensuite obtenu une bourse sport-études et elle a complété un diplôme de psychologue clinicienne à l’université René Descartes-Paris V après 6 années d’études et elle est revenue à Maurice depuis.Elle a travaillé pendant sept ans comme psychologue au Lycée La Bourdonnais où elle était au service des enfants en difficulté scolaire. Elle a en parallèle agi en tant qu’« Adviser in psychological matters » pour la section Jeunesse du ministère de la Jeunesse et des Sports. Après une période difficile qui l’a fait prendre une pause au niveau de son travail de psychologue, elle a travaillé en tant que journaliste pendant deux ans à la rédaction du Mauricien. Elle rejoint ensuite ses trois grandes complices Isabelle, Sophie et Pauline dans leur travail de fourmi à la prison des femmes à Beau-Bassin. Ont suivi six ans de travail intense à l’Association Kinouété. C’est ce qui a poussé Martine Hennequin à postuler pour une bourse aux États-Unis : le « Humphrey Fellowship Program » dans la section « Substance abuse prevention, treatment and policy. » Le sport l’a aidée de plusieurs façons, et elle nous dit que : « Grâce au sport, j’ai un attachement à mon pays qui est fort, malgré mon désir régulier de vivre ailleurs. Je supporte mal le laisser-aller qu’on observe à Maurice dans beaucoup de domaines. Mais pour en revenir à la vie professionnelle, récemment pendant un épisode particulièrement difficile dans le cadre de mon travail, les automatismes de concentration et de focus sur la nécessité d’avancer malgré tout, me sont revenus. Je me suis dit : « Ah tiens ! j’ai connu ça… »

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