Le stage de préparation des triathlètes en vue des Championnats d’Afrique bat son plein et durera jusqu’au 15 février sous la supervision de l’entraîneur français David Bardi.
[dropcap]L[/dropcap]a F édération Mauricienne de Triathlon (FMTri) met les bouchées doubles pour aborder les championnats d’Afrique, qui se tiendront le 13 mars pour les Juniors et Youth à Bloemfontein, et le 20 mars pour les élites et les moins de 23 ans à Buffalo City en Afrique du Sud, dans les meilleures conditions.
Une quinzaine de jeunes se sont entraînés dimanche en suivant les conseils de David Bardi qui a débuté son stage intensif depuis une dizaine de jours. Les triathlètes ont sillonné les routes de l’Ouest à vélo avec le centre commercial de Cascavelle comme point de départ et d’arrivée. Ils ont ensuite effectué leur séance d’entraînement de course à pied dans le parking.
L’entraîneur français affiche la satisfaction. « Le stage se passe bien. C’est encourageant de voir le nombre de jeunes qui sont intéressés à venir à chaque entraînement. Il y a de nouvelles têtes et ceux qui ont le potentiel. Je vais les suivre pour les six semaines à venir. »
Toutefois, l’entraîneur de la Team Charentes Triathlon de France ne pourra rester à Maurice jusqu’au départ des triathlètes qui seront qualifiés pour représenter Maurice lors des Championnats d’Afrique. « Je serai sur place jusqu’au 15 février. Puis, il faudra que j’accompagne Fabienne St Louis au Zimbabwe. » La triathlète est en quête d’un maximum de points en vue de décrocher un ticket pour les Jeux Olympiques de Rio.
David Bardi dit cependant regretter les changements auxquels la FMTri doit faire face concernant l’heure d’entraînement à la piscine Serge Alfred. « C’est trop tôt le matin. Surtout que nous devons effectuer quatre séances d’entraînements lors d’une journée. Après avoir nagé le matin, il faut qu’on aille rouler deux voire trois heures, puis l’on doit enchaîner avec la course à pied et la musculation. nager aussi tôt, ne nous permet pas de faire le reste. »
Il faut souligner que dans un premier temps il a été convenu que les triathlètes se servent de la piscine de 7 heures à 9 heures, le matin. Puis, tout a été chamboulé. Et, ils doivent à présent utiliser la piscine de 6 heures à 8 heures. « Je pense que de semaines en semaines, la fatigue commencera à s’accumuler. Et avec la rentrée scolaire, il va falloir réadapter le programme. » Les triathlètes auront l’occasion de démontrer ce qu’ils ont retenu de cet entraînement le 31 janvier prochain lors de la première épreuve du calendrier, les championnats nationaux du sprint, prévus au Morne.