[Diaporama] Drack et Foo Kune: Les Nouvelles Stars

Lundi 01 Février 2016 Athlétisme O commentaire 0 views
Comme on s’y attendait Jonathan Drack et Kate Foo Kune ont été sacrés meilleurs sportifs de l’année 2015 à l’issue de la cérémonie du National Sports Awards qui s’est tenue samedi soir au J&J Auditorium à Phoenix.

Sportsman of the year: Jonathan Drack, ascension fulgurante

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"75248","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-11712","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"200","height":"288","alt":"Jonathan Drack"}}]] C’est sans surprise que le sauteur Jonathan Drack s’est vu décerner le titre de meilleur sportif  de l’année 2015. Ses bonnes performances réalisées au cours de l’année écoulée ont  fait peser la balance en sa faveur. « Je suis très honoré de recevoir cette récompense.  Les efforts et les sacrifices consentis n’ont pas été vains. Définitivement, c’est une motivation supplémentaire. Je tiens à remercier tous ceux qui ont cru en moi et en particulier l’Association mauricienne d’athlétisme (AMA),  le ‘Trust Fund for Excellence’ in  Sports (TFES), le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yogida Sawmynaden, et tous les Mauriciens pour leur encouragement », déclare Jonathan Drack. Jonathan Drack, 27 ans, qui évolue en France, a frappé fort en 2015.  Lors des mondiaux d’athlétisme à Pékin, il avait atteint la finale du triple saut  grâce à une performance de 16m96.  En finale, il avait pris la 11e place avec un saut de 16m64. Il s’est aussi illustré aux championnats de France en s’adjugeant le titre de vice-champion. Pour son baptême du feu aux  Jeux des  îles  de l’océan Indien à  La  Réunion, le sauteur est monté sur la plus haute marche du podium avec une performance de 17m05. Jonathan Drack fait la fierté de l’athlétisme mauricien sur l’échiquier mondial. Déjà qualifié pour  les Jeux olympiques  de  Rio, il ne vise ni plus ni moins que la finale . La saison 2016 a bien démarré pour le Mauricien, qui s’est imposé avec un saut de 16m44 au Meeting des Volcans, à Aubière, le 9 janvier dernier  … Une performance qui lui a permis d’occuper pendant 24 heures la première place en triple saut en salle au classement mondial.

Sportswoman Of The Year: Kate Foo Kune, L’as du Volant

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"75249","attributes":{"class":"media-image alignright wp-image-11713","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"200","height":"288","alt":"Kate Foo Kune"}}]] Déjà couronnée lors du National  Sports Award, Kate Foo Kune, 22 ans, a remporté le premier titre de  Sportive de l’année. Après une saison 2015 dorée, elle est dans la course pour une qualification olympique. La jeune femme, qui poursuit actuellement sa préparation en France, est toute contente. « Mes efforts ont été récompensés. Je suis fière de ce que j’ai accompli jusqu’à présent. Je remercie le TFES, le Comité olympique mauricien, le ministère, la fédération, ma famille, mes amis et toutes les personnes qui me soutiennent », confie-t-elle. Kate Foo Kune a connu une brillante année 2015.  Triple médaillée d’or aux 9es Jeux des îles, la badiste est montée sur le toit de l’Afrique  en septembre dernier, au Congo  Brazzaville. Lors des internationaux de Zambie et du Maroc, elle n’a pas fait de cadeau à ses adversaires en s’adjugeant l’or. Un parcours sans précédent pour la No. 1 africaine qui vise une qualification pour les prochains Jeux olympiques 2016 à Rio. Avec plus de 2 000 points d’avance sur la Nigérienne Grace Gabriel, elle est bien partie pour décrocher sa qualification. Actuellement 73e mondiale, elle tentera tout pour faire honneur au pays en 2016.

Junior Sportsman of the Year: Lambert Leclézio plane

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"75250","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-11714","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"200","height":"288","alt":"Lambert Lecl\u00e9zio"}}]] Il demeure la figure de proue de la voltige mauricienne. Et, samedi dernier, aux National Sports Awards, il s’est vu récompenser pour tout le travail qu’il a accompli au cours de l’année 2015. Surtout sa troisième place obtenue lors des Championnats du monde juniors de voltige à Ermelo, en août dernier. Quant à 2016, elle promet d’être encore plus spéciale. « Je suis très fier de mon fils. Et ce sont surtout ses sacrifices lors de ces trois voire quatre dernières années qui ont été récompensés. » Ce sont les premiers mots de son père, Bernard Leclézio, juste après avoir récupéré le trophée. Et, le jeune homme de 18 ans ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, avance son père. « Il a pris une année sabbatique avec l’idée  de bien se préparer pour les Championnats du monde seniors en août prochain en France. » Ce jeune homme éprouve un amour sans bornes pour les chevaux. Alors qu’il aurait pu pratiquer l’équitation, il préfère s’aventurer sur un tout autre terrain, celui de la voltige. Ses débuts dans cette discipline se font à l’âge de 11 ans. Petit à petit, il commence à se faire un nom et les compétitions s’enchaînent. Toutefois, avec l’expérience qu’il commence à acquérir, il ne peut pas poursuivre sa passion à Maurice. « Il a atteint un niveau où il est obligé de s’exercer à l’étranger », soutient son père. Cette discipline requiert aussi de la persévérance et du courage. Avec son BAC en poche, il sait qu’il ne pourra, toutefois, pas vivre de son sport. Mais, avec le soutien du Trust Fund for Excellence in Sports de même que celui de ses parents, il peut continuer  à chevaucher sa monture. En espérant, une fois de plus, faire flotter le plus haut possible le quadricolore mauricien.

Junior sportswoman of the Year: Amélie Boy un talent à exploiter

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"75251","attributes":{"class":"media-image alignright wp-image-11715","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"200","height":"288","alt":"Am\u00e9lie Boy"}}]] Elle a su marquer son territoire avec la petite balle jaune. Et, elle est loin d’avoir fini de faire parler d’elle. Amélie Boy a de l’ambition. Après une année 2015, où elle a su tirer son épingle du jeu lors de ses différentes compétitions, à présent, elle rêve de finir dans le Top 100 au classement juniors filles mondial. Son idylle avec le monde tennistique a commencé à partir d’une histoire assez banale, avoue Amélie Boy. « J’avais mon meilleur ami qui jouait au tennis. Et, j’ai voulu également pratiquer cette discipline afin de rester à ses côtés. » Elle n’aurait pas imaginé que de cette idée naîtrait une grande passion pour le tennis. « Je n’avais que sept ans et demi quand j’ai attrapé pour la première fois une raquette. »  Et après 10 ans de pratique, la jeune fille, primée aux National Sports Awards samedi, en a connu des péripéties. Pour sa discipline de prédilection, elle est prête à tous les sacrifices. Elle est très proche de ses parents. « Du fait que je dois bouger énormément entre Maurice et l’Afrique du Sud, je n’ai plus trop l’occasion d’être en leur compagnie. » Ses proches amis vont aussi y passer. Même si elle continue à garder contact avec eux, elle avoue ne plus avoir de temps libre pour elle-même. « Je mène une vie pas du tout facile. Mais, quand on voit les fruits que je récolte de tous ses sacrifices, je suis contente. Et, quand on est récompensé pour tous ses efforts fournis comme cet Award obtenu ce soir (samedi), c’est bien. Mais honnêtement, la vie d’un sportif est dure. » À présent, la jeune tenniswoman a un tout autre objectif. Celui de finir parmi les 100 premières mondiales au classement junior et aussi tenter sa chance d’intégrer le classement WTA. Et, pas de temps pour chômer. Déjà ce vendredi, elle met le cap sur la Tunisie. « Je vais participer aux Championnats d’Afrique des moins de 18 ans. » La route est encore longue, mais Amélie se donnera toujours à fond pour cette discipline.

Most Promising Sportsman of the Year 2015: Alexandre Bongout, Bis repetita

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"75252","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-11716","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"200","height":"288","alt":"Alexandre Bongout"}}]] C’est la deuxième fois de suite qu’Alexandre Bongout remporte le titre de Most Promising Sportsman of the Year après sa consécration en 2014. Aux championnats d’Afrique des moins de 15 ans en Égypte, il a remporté deux médailles d’or, soit en tournoi par équipes et en double hommes. Il a également remporté deux médailles d’argent, en simple hommes et en double mixte. À La Réunion, pour le tournoi international de badminton, il a fait main basse sur la médaille d’or en double hommes et sur l’argent en simple. Lors des African School Championships en Afrique du Sud, il a décroché l’argent avec le collège du Saint-Esprit. À 14 ans, il représente la relève du badminton mauricien. Alexandre Bongout estime que s’il en est là aujourd’hui, ce n’est pas grâce à son seul talent. Pour le jeune homme, c’est un travail d’équipe. « Je suis très fier d’avoir remporté le titre de Most Promising Sportsman. Il y a beaucoup de personnes derrière tout ça. Je pense notamment à mes parents qui m’encadrent beaucoup, mes coaches, la fédération, le Trust Fund for Excellence in Sports, le ministère de la Jeunesse et des Sports et mes amis avec qui je m’entraîne », souligne-t-il. Si son histoire d’amour avec le badminton a commencé alors qu’il avait huit ans, il n’y a pas que cette discipline dans la vie d’Alexandre Bongout. Fan de sport, il pratique également le vélo les dimanches et va à la piscine en compagnie de son père. Il a également participé aux Jeux scolaires des îles de l’océan Indien (Gecko Games) l’année dernière, où il a remporté la médaille d’argent sur le 1 000 m lors de la journée d’athlétisme. Il pratique également le demi-fond à ses heures perdues.

Most Promising Sportswoman of the Year 2015: Tessa Ip Hen Cheung, La petite sirène

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"75253","attributes":{"class":"media-image alignright wp-image-11717","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"200","height":"288","alt":"Tessa Ip Hen Cheung"}}]] Elle ne s’attendait pas à remporter le titre de Most Promising Sportswoman of the Year, mais Tessa Ip Hen Cheung l’a fait. 2015 a été une année chargée pour Tessa Ip Hen Cheung. Elle a participé à la Cana Zone en Angola. Elle a fait montre de son talent en remportant la médaille d’or sur le 200m brasse, le 200m nage libre et le relais 4x100 nage libre, avec à la clé le titre de meilleure nageuse de la catégorie des 13-14 ans. Elle détient également plusieurs records nationaux pour la catégorie des 14 ans, notamment sur le 200m papillon, le 100m papillon, le 100m nage libre, le 100m brasse, le 200 m 4-nages et le 200m nage libre. Aux Championnats d’Afrique juniors, elle a remporté la médaille de bronze sur le relais du 4x100m 4-nages, en compagnie de Camille Koënig, Layne Lim Ah Tock et Aurélie Tan Yan. Elle a découvert la natation dès l’âge de 7 ans. Elle a intégré le Club Aquatique de M-Orice (CAMO). « C’est en pratiquant la natation que j’y ai pris goût. Ce sont mes parents qui m’ont inscrite à la natation », souligne-t-elle. Quand elle a nagé, ses entraîneurs ont vu qu’elle avait le potentiel de devenir une championne. Dès l’âge de huit ans, elle a commencé à enchaîner les compétitions. En recevant son prix au J&J Auditorium, elle a également rappelé la contribution du défunt Ashley Chummun, qui a été son entraîneur au CAMO. Pour 2016, Tessa Ip Hen Cheung ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle continuera à s’entraîner pour devenir encore meilleure, et faire tomber davantage des records nationaux. [box type="info" align="alignleft" class="" width="660"]

Roll of honour

Sportsman of the Year : Jonathan Drack (athlétisme) Sportswoman of the Year : Kate Foo Kune (badminton) Junior Sportsman of the Year : Lambert Leclézio (équitation) Junior Sportswoman of the Year : Amélie Boy (tennis) Most Promising Sportsman of the Year : Alexandre Bongoût (badminton) Most Promising Sportswoman of the Year : Tessa Ip Hen Cheung (natation) Coach of the Year (sports individuels) : Judex Bazile (boxe) Coach of the Year (sports collectifs) : Melchior Miniopoo (volley-ball) Équipe de l’année (sports individuels) : Équipe nationale seniors (badminton), Équipe de l’année (sports collectifs) : la sélection nationale masculine de volley-ball.[/box] Ashfaq Muhamodsaroar et Hansa Nancoo

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