Après avoir pris les présélectionnés pour les Championnats d’Afrique sous son aile lors de ces deux derniers mois, le technicien a regagné la France. Il ne serait pas contre l’idée d’endosser le costume d’entraîneur national de triathlon à Maurice si on fait appel à lui.
Quel est votre constat du niveau du triathlon local ?
Ce sont toujours les mêmes athlètes qui sont réguliers à l’entraînement. Au bout de deux mois de travail, ces derniers ont connu une bonne marge de progression comme en témoignent les performances enregistrées lors des compétitions. C’est encourageant. Il y a beaucoup de potentiel surtout chez les garçons.
Quels sont les triathlètes qui vous ont impressionné ?
Grégory Ernest a d’énormes potentiels. Il va se consacrer cette saison uniquement au triathlon. Il veut aussi passer un diplôme pour évoluer dans le milieu sportif. Je le suis depuis quelques temps déjà au niveau de sa préparation. je peux dire que s’il continue à s’appliquer, son avenir s’annonce brillant. Nous avons d’ailleurs des projets sur le plan international pour lui. Je suis même persuadé qu’il a les moyens de décrocher une qualification pour les Jeux Olympiques de 2020. Laurent L’Entêté et Milena Wong sont aussi sur la bonne voie.
Quels sont les manquements décelés?
Il faudra mettre en place une structure adéquate pour cette discipline afin que les athlètes puissent évoluer dans un cadre approprié. Bien que le triathlète comprenne trois épreuves, la natation, le vélo et la course à pied, les triathlètes ne peuvent toutefois pas s’entraîner dans trois clubs différents. C’est bien d’avoir des frottements avec des athlètes d’autres disciplines. Le problème c’est qu’il n’y a pas de coordinateur pour gérer les trois épreuves.
Si on vous propose un poste d’entraîneur national à Maurice, est-ce que vous accepteriez ?
Je ne refuserai pas mais il faudrait d’abord qu’on me fasse la proposition. Maurice dispose des infrastructures sportives adéquates, cependant, il faudra investir pour développer davantage les disciplines comme le triathlon. Il y a du travail à abattre.