
Le centre médico-sportif de Vacoas suffit-il pour faire le suivi de tous les athlètes de l’île ?
Il faudrait avoir un centre médico-sportif digne de ce nom. Il n’y a pas vraiment de suivi médical. Il y a un seul centre pour 20 000 à 25 000 sportifs. Ce centre regroupe les professionnels, les amateurs, et les sportifs du dimanche. Les athlètes devraient avoir des certificats de non contre-indication à certaines disciplines. Ainsi, l’on saura si l’athlète est apte à participer à une compétition. L’idéal serait d’avoir plusieurs centres à travers l’île.
Avez-vous déjà eu des cas où des athlètes souffrant de trouble de santé et qui mènent une vie sportive active ?
Oui, nous le voyons surtout avec la pratique du trail. Je rencontre souvent des gens qui ne peuvent participer à ces courses à cause des problèmes cardiaques qui sont décelés. D’autres maladies, tels l’asthme et le rhumatisme ne sont découverts qu’après la pratique d’une activité sportive. C’est à nous de canaliser ces gens vers une activité plus appropriée.
Que préconisez-vous à un particulier qui veut pratiquer un sport ?
Il faudrait que l’athlète fasse un test médical. Après 35 ans, la personne doit faire un électro cardiogramme. Après ce test, on saura s’il est apte à prendre part à une activité sportive. Il devra aussi avoir une bonne hygiène de vie.