[Diaporama] Le Sport et La Femme : Marielle Coiffic - La cheville ouvrière de l’athlétisme

À force de persévérance et de détermination, Marielle Coiffic est devenue cheville ouvrière de l’athlétisme mauricien. Ancien handballeuse et coureuse de fond, elle s’occupe désormais de la formation et de l’entraînement de jeunes athlètes. marielle coiffic fait partie des visages très connus du stade Maryse Justin à Réduit. Pourtant vous ne la verrez pas à tous les événements, vous ne verrez pas son nom affiché sur tous les murs. Mais Marielle Coiffic demeure l’une des chevilles ouvrières de l’athlétisme mauricien. À 31 ans, la jeune maman s’occupe de la formation et de l’entraînement des futurs champions. « Le sport m’a beaucoup aidée dans ma vie et je veux partager ma passion et mon expérience aux jeunes. L’athlétisme permet aux jeunes de s’épanouir et de ne pas tomber dans les fléaux de la société », souligne l’entraîneuse. Marielle Coiffic, née Marie, a vu le jour le 28 avril 1985. Elle a grandi à Saint-Pierre et a fréquenté le collège Adventiste durant son adolescence. Comme la plupart des jeunes de sa génération, la jeune Marielle s’initie aux sports au collège. Au début, elle pratique différents sports, tels le handball et l’athlétisme. Sur les conseils d’une amie, elle prend part au cross-country organisé par son collège et se distingue brillamment. Par la suite, Marielle Coiffic est prise en charge par son professeur de sport au collège, Cathy Louis, qui l’incite à venir s’entraîner au stade de Réduit. «  Ce n’était pas évident au début, mais je me suis habituée aux entraînements par la suite », précise-t-elle. En 1998, elle se distingue au niveau national en remportant les courses de 1 500 m et de 5 000 m. Elle a été aussi sacrée championne de Maurice. Par la suite, elle prend part aux Jeux des îles de 2003 qui se déroulent à Maurice. Elle prend une honorable quatrième place au 5 000m malgré une blessure à la jambe. Quelques années plus tard, Marielle Coiffic décide de prendre un peu du recul avec l’athlétisme et prend en charge l’équipe féminine de handball de Plaisance. Elle y passe deux saisons en tant que joueuse et entraîneuse. En 2010, elle effectue son retour au sein de l’Association mauricienne d’athlétisme (AMA). Elle devient membre de l’AMA et accompagne régulièrement les athlètes mauriciens lors de leurs déplacements. Elle s’occupe aussi de la formation et de l’entraînement des minimes et cadets.

Une touche-à-tout

C’est aussi grâce au sport que Marielle a trouvé l’amour de sa vie. En 2000, elle fait la connaissance de Fabrice Coiffic, sprinteur du 100m et du 200m. Les deux athlètes prennent part aux championnats d’Afrique australe en 2001 et aussi aux Jeux de la Commission de la jeunesse et des sports de l’océan Indien (CJSOI) à Madagascar. Rien ne laissait présager qu’une longue histoire d’amour allait naître entre les deux athlètes. « À cette époque, nous n’étions que de simples amis de sélection », souligne Marielle, qui s’est mariée avec Fabrice Coiffic en 2006. De cette union sont nés trois enfants, Keisa qui est âgée de neuf ans, Maelys, huit ans et Brice qui a six ans. À la maison, Marielle Coiffic conseille, rassure, encourage et donne l’exemple à ses enfants qui l’entourent comme sur le terrain synthétique du stade Maryse Justin. « J’essaie de passer le plus de temps que je peux avec mes enfants. Il y a aussi Fabrice qui m’aide », souligne-t-elle.