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Il a surpris plus d’un en validant son billet pour les jeux Olympiques de Rio. Le jeune mauricien vit dans un rêve éveillé depuis avril dernier. à présent, il se donne tous les moyens pour être fin prêt pour le Jour J qui s’approche à grand pas.
À l’âge de 20 ans, David Carver s’embarque pour l’Australie. Il rêve de devenir scientifique. Et, au bout de quelques années, il y est arrivé. Justement, il confie que sa passion pour son métier lui prend plusieurs heures de sa journée. Contrairement aux autres qualifiés olympiques, son emploi du temps est très changeant. « Tout dépend de mon shift. J’ai des journées qui peuvent débuter très tôt pour finir très tard. » Le marathonien peut être néanmoins considéré comme un lève très tôt. « J’ai pour habitude de me réveiller trois voire quatre heures avant de me rendre au boulot. » Il faut souligner qu’avant de prendre la direction de son laboratoire à Melbourne, il a un emploi du temps bien chargé.
« Après m’être réveillé, je vais faire un petit tour. Dépendant de ma forme et surtout dans quel état d’esprit je me trouve, je cours entre neuf à seize kilomètres. Au cas contraire, je fais quelques étirements, de la musculation ou tout simplement du vélo pour me maintenir en forme. » Après avoir brûlé les calories, il passe à l’étape la plus importante de son début de journée : l’heure du petit déjeuner. « Je prends à priori le même repas de tout bon athlète. Soit un bol de céréales et surtout une tonne de fruits. Bien sûr, il ne faut pas oublier mon précieux café matinal. Celui -ci m’aidera à rester éveiller et en alerte tout au long de la journée. »
Puis direction, le laboratoire. David confie qu’il bosse entre huit et dix heures par jour. « Bien sûr, tout dépend de ce que les responsables vont me demander à faire durant la journée. » Toutefois, il n’hésite pas à s’accorder quelques heures d’entraînements supplémen-taires. « Par moment, je vais courir pendant quelques heures ou alors je vais faire quelques courses de cross. C’est mon quotidien du lundi au vendredi. »
Si sa semaine est très chargée, son week-end l’est encore plus. Samedi, il continue à s’entraîner comme à l’accoutumée, tout en essayant de se reposer un peu. Par contre, son dimanche est axé uniquement sur le sport. « C’est le jour où je cours le plus. Entre 32 à 40 kilomètres dans les bois qui m’entourent. Il faut dire que j’ai la chance de vivre dans un endroit magnifique bordé de petites collines. » En faisant le compte, David avoue qu’en une semaine, il peut avoir parcouru quelques 140 kilomètres. « Uniquement si je suis de mauvaise humeur, » ajoute-t-il en riant. « Mais, si je me sens d’aplomb lors de la semaine, je dois à priori courir 180 kilomètres. Je me dis toujours que si l’on rêve à devenir un grand athlète, il faut se donner à fond pour ne pas avoir à regretter après. »
En tout cas, à 47 jours du début de la compétition brésilienne, le jeune homme a un objectif bien précis : celui de se donner au maximum. Et, c’est ce qu’il fera…
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