[Diaporama] 24 heures dans la vie de Fabienne St-Louis: Pétillante et pleine d’énergie

By Hansa Nancoo Dimanche 26 Juin 2016 Athlétisme O commentaire 0 views
Elle est de celle qui aime croquer la vie à pleines dents. Fabienne St-Louis profite de chaque instant, car elle sait qu’elle ne pourra pas rester éternellement dans la peau d’une sportive de haut niveau. Toutefois, pour réussir ses deuxièmes  Jeux Olympiques, elle n’hésite pas à se sacrifier, quitte à ne pas avoir de vie sociale, en tout cas jusqu’à août… Il est à peine 8 heures un vendredi matin. Le soleil tarde à pointer le bout de son nez sur Paris. Fabienne St-Louis bondit déjà du lit. La triathlète sait qu’elle n’a qu’une petite heure pour prendre son petit déjeuner et pour se mettre en route pour l’entraînement. « Rien de mieux qu’un bon petit déjeuner. Je consomme de préférence des produits Bio. Et si je ne prends pas mon bol de céréale, j’opte pour un café accompagné de tartines de beurre et de confiture, direction la route pour le parcours à vélo. » Ainsi, dès 9 heures, accompagnée de ses acolytes en club et aussi de son entraîneur David Bardi, la jeune femme enfourche son vélo. Au programme, 50 kilomètres de courses à se mettre dans les jambes. « Et, pas de temps pour souffler, tout de suite j’enchaîne avec une course à pied. Juste après, place à une petite séance d’étirements et aussi de relaxation. » Toutefois, Fabienne ajoute que depuis quelques temps, elle opte aussi pour une séance chez le kinésithérapeute. On se souvient qu’en mars dernier, elle a dû subir une intervention chirurgicale. « Je m’en remets et je ne laisserai pas cela nuire à ma préparation pour Rio. » Vers les 12h15, après une première matinée bien remplie, elle se détend autour d’un bon repas. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"98374","attributes":{"class":"media-image alignright wp-image-14506","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"695","alt":"Fabienne St-Louis"}}]]« Les midis, je prends plutôt des pâtes accompagnées de poisson ou de viande. » Le corps, éreinté après cet entraînement poussé, a besoin de repos. Ainsi, la triathlète s’accorde une heure de sieste. Vers les 15h30, elle est de nouveau sur les routes, direction la piscine. « Je nage sur une distance de 4000m et j’essaie tant que possible d’enchaîner avec une séance au lac. Quant le temps le permet, je parcours 1000m tout en faisant un travail spécifique. » Fabienne St-Louis peut à présent souffler, il est 18h30. « C’est le moment de se relaxer un peu avant de dîner. » à 20 heures, un plat de viande et de légumes est le bienvenu pour la triathlète. « Je n’ai pas le temps d’avoir de vie sociale en ce moment. Je suis très occupée avec mes entraînements et mes séances chez le kiné. » Et, à 22 heures, elle se retrouve dans les bras de morphée en attendant une nouvelle journée qui l’attend de pied ferme le lendemain…

Entraînement assidu et compétition

Le triathlète sait qu’elle va encore avoir à doubler ses efforts pour être fin prête pour Rio. Surtout que ce sont ses deuxièmes jeux olympiques. Elle espère faire mieux qu’en 2012 à Londres. En ce moment, elle se trouve en stage et compte le terminer ce lundi. Et, pas le temps de chômer, elle se prépare à aller à Pra Loup. « C’est dans les Alpes. J’y compte peaufiner ma préparation. » Sa première course se fera le 14 juillet prochain. Fabienne St-Louis compte prendre part à une étape du Grand Prix de Gray. Cette compétition réunira également d’autres triathlètes qui seront également engagés lors des Jeux de Rio. « Puis, à deux semaines avant le début des Jeux, il y aura une Coupe du monde à Edmonton au Canada. Peut-être que j’y participerai. »

Loin de la retraite sportive

Si, dans un premier temps, Fabienne avait envisagé de prendre sa retraite sportive, loin est cette idée à présent. Toutefois, elle compte chercher un emploi après les jeux de Rio. « Ce n’est pas évident de vivre de ma passion. Je ne me plains pas parce que j’ai fait ce que j’ai toujours eu envie de faire. » Elle envisage de se convertir en spécialiste de la course à pied à présent. « Je continuerai à pratiquer le triathlon car je suis déjà inscrite dans un club. Je me suis aussi fixée l’objectif de me qualifier en athlétisme pour les prochains Jeux des îles de 2019, pourquoi pas, » ajoute-t-elle en souriant. Il ne faut pas oublier qu’elle avait décroché le titre de championne de Maurice de cross en mars dernier.

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