[Diaporama] 24h dans la vie d’Aurélie Alcindor : Vivre le rêve olympique

Dimanche 10 Juillet 2016 Athlétisme O commentaire 0 views
Elle visait les jeux Olympiques  de 2020... Finalement Aurélie Alcindor participera à son premier rendez-vous olympique dans moins d’un mois  à Rio. La spécialiste du tour de piste a bénéficié d’une  ‘wildcard’ pour être de la fête au Brésil. Il est 6 h 30 et l’heure du réveil pour Aurélie Alcindor…si elle ne s’est pas couchée trop tard la veille. Au cas contraire, le réveil est pour 7h30. Son premier réflexe, chercher son téléphone portable et se connecter sur Facebook, histoire de savoir ce qu’elle a manqué pendant son sommeil. Ensuite, direction la douche pour cette spécialiste du 200m et du 400m. Il est 8 h 30, elle sort de Saint-Pierre pour se rendre au stade Maryse-Justin à Réduit. Un peu de musique et le trajet en bus devient beaucoup plus agréable. Il est 9 heures. D’habitude, elle attend que ses partenaires d’entraînement, n’arrivent pour que le travail sous les ordres d’Eric Milazar ne commence .En cette fin de saison, elle est seule à l’entraînement. Chaque jour, il y  a un programme d’entraî-nement spécifique. « Ce n’est pas facile de s’entraîner seule. éric Milazar me soutient énormément. Il est en quelque sorte mon deuxième papa. Si aujourd’hui je vais à Rio, c’est grâce à lui. Il m’a toujours soutenue et il a toujours cru en moi. Il trouve toujours les bons mots et sait quand je vais bien ou pas. À l’entraiinement, il est un coach très discipliné également et veut que ses athlètes soient sérieux et appliqués. », explique la jeune femme de 22 ans. Elle se donne à fond jusqu’à midi, puis il est l’heure de rentrer.

Fan d’Alison Félix

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"103987","attributes":{"class":"media-image alignleft size-full wp-image-14779","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"354","height":"628","alt":"Aur\u00e9lie Alcindor"}}]]Après cette séance plutôt intense, elle rentre directement chez elle. Une fois à la maison, il est temps de prendre une douche et de déjeuner. « Les plats variant, parfois du riz et d’autres fois, des pâtes. Je déjeune généralement en compagnie de ma maman. Ensuite, je vais au lit, car après la séance d’entraînement, je suis épuisée », explique-t-elle. Il est 17 heures, la jeune athlète se réveille et  se branche sue YouTube. Grande fan d’Allyson Felix, elle passe beaucoup à regarder des vidéos de l’athlète américaine. « Au début je ne la connaissais pas, mais on me disait que je lui ressemble. Du coup j’ai été voir qui c’est. Effectivement, nous avons des points en commun, car elle pratique également les 200m et 400m, elle est mince comme moi », confie Aurélie Alcindor. Plus tard dans la soirée, il est temps de dîner, en famille. Ensuite, c’est chacun pour soi, nous dit-elle. « Chacun va dans sa chambre par la suite. Ma mère et moi sommes fans de séries et d’émissions de télé-réalité. Nous regardons notamment Les Anges de  la Télé-réalité et ensuite, nous passons des commentaires sur l’épisode entre nous », dit-elle en riant. Il est 22 heures, le temps d’aller dormir ? « Des fois oui, des fois non. Actuellement, il y a les Championnats d’Europe d’athlétisme, donc je regarde. Dans ce cas, je vais me coucher vers 23h », conclut Aurélie Alcindor.

Son père, son inspiration

C’est Clifford Alcindor, le père d’Aurélie qui a incité sa fille à pratiquer l’athlétisme. Ancien coach sportif des forces policières, il l’a entraînée à ses débuts. « Mon père était également athlète quand il était plus jeune. La première fois où je l’ai vu courir, il avait remporté un 100 mètres. Je me suis dit que je voulais également  l’imiter. C’est ainsi que tout a commencé. Mon papa a également été champion de Maurice du saut en longueur à une époque », explique-t-elle. Aujourd’hui, Clifford Alcindor fait de la bicyclette, histoire de rester en forme. Il avait toutefois un rêve que sa fille est en train de réaliser. « C’était le rêve de mon papa de participer aux jeux olympiques. Je suis parvenue à décrocher ce billet et il vit son rêve à travers moi quelque part. Quand j’ai su que je partais pour Rio,  j’ai pensé à lui en premier », souligne Aurélie Alcindor.

Une fashionista

Pas question de s’habiller n’importe comment pour courir ou pour sortir. Aurélie Alcindor tient à se mettre en valeur. Vêtements assortis, maquillage, chaussures en tous genres, elle est une adepte de la mode. «  Je me maquille même avant de courir, et des fois, même pour l’entraînement. Je fais aussi du shopping avec ma maman, car nous avons les mêmes goûts et elle me conseille. Je suis également fan de chaussures, même si je ne porte pas souvent de talons », précise cette jeune fashionista.

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