Elle n’a que 16 ans et pourtant Doushka Gopaloodoo est en train de se faire un nom dans l’haltérophilie mauricienne. Sacrée meilleur espoir lors des derniers championnats ‘youth’ et ‘juniors’, la jeune leveuse de fonte est promise à un bel avenir.
Doushka Gopaloodoo a vu le jour le 1er mars 2000. Toute petite, elle s’intéresse déjà au sport et s’initie dans un premier temps au ‘kyokushinkai’. Mais comme tous les jeunes de sa génération, elle veut découvrir les autres disciplines du monde sportif. Et en 2015, elle fait la connaissance de l’entraîneur national, Ravi Bhollah, qui l’encourage à se mettre à l’haltérophilie.
Malgré son jeune âge, Doushka Gopaloodoo démontre les qualités pour pouvoir briller en haltérophilie. Elle évolue sous la férule de Ravi Bhollah, qui l’encourage à enchaîner les entraînements. « Je savais qu’elle pouvait progresser davantage et qu’elle pouvait faire partie des meilleures de sa génération. Il fallait un bon encadrement pour qu’elle puisse s’épanouir », confie le coach.
Déterminée à réussir, Doushka Gopaloodoo participe à son premier tournoi en avril 2015 lors des Jeux de l’espoir. Coup d’essai coup de maître pour la native de Curepipe. Elle est sacrée meilleur espoir du tournoi. L’étudiante de la SSS Quatre-Bornes prend quelques mois de repos pour revenir plus forte que jamais en 2016.
Lors des derniers championnats nationaux ‘youth’ et ‘juniors’, Doushka Gopaloodoo décroche la médaille d’or dans la catégorie des -53 kg en ‘youth’ et aussi le titre de meilleur espoir féminin. Pour ses parents, Kris et Sheila, c’est une belle récompense pour la jeune haltérophile. « En tant que parents, nous essayons de la soutenir le plus souvent possible. On l’accompagne pour ses séances d’entraînement et on essaie de l’encourager. On l’aide pour qu’elle puisse faire de l’haltérophilie sans pour autant négliger ses études », confie Sheila, la mère de Doushka Gopaloodoo.
En dehors de l’haltérophilie, Doushka Gopaloodoo est une fille épanouie. Si elle a choisi la filière technique au collège, ce n’est pas pour rien, car elle aime peindre mais aussi bricoler. Même si elle n’est qu’au début de sa carrière en haltérophilie, Doushka Gopaloodoo songe déjà aux prochains Jeux des îles de 2019, où elle espère défendre le quadricolore.
Cela peut vous intéresser
