Stéphan Buckland, Jonathan Chimier et Bruno Julie ont une chose en commun. Leur périple olympique a permis au monde entier de découvrir ce petit point sur la carte mondiale. Ils ont été de dignes ambassadeurs.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"109674","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-15212","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"220","height":"330","alt":"Jonathan Chimier est le seul Mauricien finaliste olympique."}}]] Jonathan Chimier est le seul Mauricien finaliste olympique.
Au sommet de son art, à Athènes en 2004, avec les Dieux grecs comme témoins, Jonathan Chimier devient le tout premier Mauricien à se qualifier pour une finale olympique. Cela, grâce à un fastueux saut de 8m28 à la longueur. « C’était la meilleure performance de ma carrière. Mais comme vous le savez, à ce niveau, la compétition est très rude. Je n’ai pu atteindre le podium, mais être parmi les meilleurs mondiaux était déjà un privilège », raconte cet originaire de Tranquebar.
Sprinter au début de sa carrière, Jonathan s’est par la suite converti en un sauteur de calibre. « J’avais la détente féline et des pas de géant », plaisante ce moniteur sportif au sein de la préfecture de Paris, en France. Chimier a dominé la discipline à Maurice entre 1994 et 2008. Il est, aujourd’hui, marié et père de deux enfants.
Buckland a fait rêver Maurice
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"109672","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-15210","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"220","height":"330","alt":"St\u00e9phane Buckland a fait battre le c\u0153ur de tous les Mauriciens."}}]] Stéphane Buckland a fait battre le cœur de tous les Mauriciens.
Il est, à ce jour, le meilleur sprinter mauricien de tout le temps. Originaire de Mangalkhan, à Floréal, cet athlète de 39 ans n’avait pas son pareil dans les années 90/2000. Après avoir semé la terreur sur les pistes de courses à Maurice, dans des pays africains et lors des autres rendez-vous internationaux, il est tombé le fusil à la main en demi-finale du 200 mètres aux JO de 2000. Il a fini 6e en 20.56s à Sydney.
Sans se décourager, Stéphane Buckland a participé à quatre reprises aux Championnats du monde d'athlétisme et a été finaliste au 200 m trois fois de suite : en 2001 à Edmonton, en 2003 à Paris et en 2005 à Helsinki. En 2005, il termine 5e du 200 mètres en 20.41s derrière quatre Américains Justin Gatlin, Wallace Spearmon, John Capel et Tyson Gay. En 2004 à Athènes, il a participé à la finale du 200 m masculin, lors de laquelle il a terminé 6e en 20.24s.
Il a, depuis, pris sa retraite, avant de se reconvertir en entraîneur. Marié à Joëlle, Stéphan est papa de trois enfants. Il est actuellement le coach de Mosito Lehata, un sprinteur qui sera en action à Rio.
Julie l’unique médaillé
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"109673","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-15211","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"220","height":"330","alt":"Bruno Julie est a d\u00e9croch\u00e9 le bronze en 2008."}}]] Bruno Julie est a décroché le bronze en 2008.
Bruno Julie a fait vibrer le cœur des Mauriciens. Il a réalisé l’irréalisable. Cet admirateur de Mohamed Ali est, à ce jour, l’unique sportif mauricien à avoir décroché une médaille aux JO.
Originaire de Plaisance, Rose-Hill, le pugiliste n’avait pas son pareil dans la catégorie des 54 kg. « Pour arriver à un niveau aussi important, j’ai dû bosser très dur, quitte à me faire réprimander par mes parents et profs », avise ce ‘Security Guard’ chez PADCO, âgé de 38 ans.
Bruno Julie a connu sa gloire sur le ring de Beijing lors des JO 2008. « Après deux victoires à la régulière, je me rappelle avoir eu affaire à un colosse venant de Cuba. Il avait un tatouage de Che Guevara sur le dos », se rappelle ce père de trois enfants. Après une âpre lutte, notre compatriote s’est fait battre en ½ finale. Qu’importe, il décrochait le bronze dans la foulée. Un exploit qui a été célébré au pays comme il se doit.
Comme Chimier, Buckland et Julie, d’autres sportifs mauriciens aspirent à briller aux Jeux olympiques. Faut Espérons que ce soit cette année , à Rio.