[Diaporama] Sécurité renforcée - Rio sur ses gardes

Le Brésil prend très au sérieux la sécurité de ses hôtes pour les jeux Olympiques, qui débutent vendredi. Avec l’arrivée des étrangers, les dispositifs de sécurité sont renforcés à tous les niveaux. Rio est une ville sous haute surveillance. La présence des policiers et des militaires dans tout Rio ne passe pas inaperçue. Une véritable démonstration de force en matière de sécurité.  Le pays hôte de la 31e édition des JO a pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité. Le village des Jeux, les sites olympiques, les aéroports et les routes stratégiques sont sous surveillance policière, militaire et agents de sécurité. Un décor impressionnant  pour un pays qui est sur le point d’accueillir un grand événement sportif planétaire (10.500 athlètes dans 42 disciplines du 5 au 22 août). Depuis lundi, le dispositif a été renforcé et les périmètres de sécurité élargis. Les patrouilles de police à vélo, en voiture et des militaires sillonnent  les rues de Rio de Janeiro le jour comme la nuit. 85 000 agents des forces de l’ordre, dont 38 000 militaires, encadrent les Jeux, soit le double des effectifs de sécurité déployés à Londres en 2012.  Le Brésil accueille en outre une centaine de membres de 33 services de renseignement étrangers. Si pour certains cette forte présence policière et militaire fait avoir la chair de poule, pour d’autres c’est au moins rassurant. « Il faut toujours être aux aguets, surtout  avec le taux de criminalité en hausse, alimenté par la pauvreté et le trafic de drogue. De plus, 10 Brésiliens soupçonnés de préparer des actes terroristes pendant les Jeux ont été arrêtés «dans plusieurs États du pays », avance  Mika, membre de la délégation Belge.  Et de faire ressortir : « Les Brésiliens que nous avons croisés nous ont dit de faire très attention, de ne pas sortir le soir, de ne pas porter de bijoux. »

Contrôle strict au village olympique

L’athlète Suisse Ramia se sent également  plus en sécurité. « Ces  policiers et militaires ont été déployés pour assurer notre sécurité. C’est impressionnant, les hélicoptères, les chars, les tanks. Nous sommes dans un pays étranger et nous devons être très prudents et ne pas nous aventurer dans certains endroits. Ce n’est pas juste au Brésil mais il y a des problèmes partout dans le monde. Les terroristes ne veulent pas prendre le risque d’échouer et cherchent des cibles faciles ou mal protégées. Ils sont très opportunistes dans leur stratégie et dans les choix tactiques. Ils cherchent prioritairement les zones de fragilité », confie-t-elle. Par ailleurs, les contrôles pour l’accès au village des Jeux et sur les sites de compétitions sont très rigoureux. Entre la vérification des cartes d’accréditations, le passage au scanner et les questions, cela peut vous prendre 10 minutes. De plus, depuis les vols perpétrés dans les appartements où est logée la délégation australienne, la sécurité a été augmentée avec des gardes privés à l’entrée du village et des contrôles d’identités plus fréquents par rapport aux contracteurs et ouvriers. Selon Kaysee Teerouvengadum, team manager du Club Maurice, il n’y a presque rien à reprocher. « Nous pouvons circuler sans crainte à n’importe quelle heure. Il y a des policiers, des militaires ainsi que des agents de sécurité  pour veiller sur notre sécurité. Le village olympique est immense et nous avons des autobus  24 heures sur 24 pour nous véhiculer dans l’enceinte. Le comité organisateur a pris toutes les dispositions nécessaires dans ce sens », déclare-t-il.  Et d’ajouter: «  Les problèmes liés aux vols ont été évoqué lors des réunions avec les chefs de mission. Ce sont les ouvriers qui sont pointés du doigt et les contrôles sur ces personnes sont assez difficiles, du fait qu’ils n’ont pas d’accréditations.  Mais depuis ce problème,  ils sont surveillés de très près. » Pendant les deux semaines de compétition, le Brésil aura à assurer la sécurité de  500 000 visiteurs et athlètes attendus pour les JO. Jenny Raboud, de Rio de Janeiro