À la découverte ... Shotokan karaté - Un art martial populaire

By Olivier Li Lundi 08 Aout 2016 Sports de combat , Sports individuels , O commentaire 0 views
Le shotokan karaté est bien vivant à Maurice. L’engouement pour les derniers championnats nationaux au Dojo de Beau-Bassin en a été la preuve. Si la pratique de cet art martial à Maurice remonte à une trentaine d’années, de plus en plus de jeunes s’intéressent à cette discipline. Le shotokan karaté est un style d’art martial, qui fait partie du karaté-do. Il est issu de l’école Shorin de maître Matsumura (1809-1896), qui a donné naissance, grâce à ses élèves, à de nombreux styles différents de karaté. L’un de ses élèves, appelé Gichin Funakoshi (1868-1957), devenu maître à son tour, a développé son propre style et l’a appelé le ‘shotokan’. Contrairement au karaté traditionnel, les combats de shotokan karaté se disputent à main nue et sans protection au corps. À Maurice, la Shotokan Matial Arts Federation (SMAF) existe depuis 2013 et compte plus de 300 membres et une douzaine de clubs répartis à travers l’île. Le président de la SMAF, Rishi Bundhoo, précise que de plus en plus de jeunes s’intéressent au shotokan karaté. « Le shotokan karaté permet aux jeunes de s’épanouir, tout en apprenant à se défendre. On apprend aussi à ces jeunes le respect de soi, mais aussi des autres. On essaie d’inculquer les valeurs de la vie à ces jeunes, tout en leur protégeant des fléaux de la société ». Il est à noter que la SMAF regroupe cinq régions : Port-Louis, Rivière-Noire, Moka, Triolet et Flacq. Rishi Bundhoo, qui est aussi un ‘sensei’ du shotokan karaté, possède le Grade Fédération Européenne de Karaté-Do et Arts Martiaux Traditionnels (FEKAMT) reçu par la  Commission Européenne des Grades d’Arts Martiaux. « J’essaie de partager mon expérience avec les jeunes. Il y a un bel enthousiasme au sein de notre club qui est basé à Cassis. Il n’y a pas de maître shotokan à Maurice. Je vais partager ce que j’ai appris et être toujours au service des jeunes karatékas », fait ressortir le président de la SAMF, Rishi Bundhoo.

Les grades : kyu et dan

La tenue pour l’entraînement ou pour le combat se nomme ‘keikogi’ ou ‘karatégi’PDF, constitué d’une veste et d’un pantalon de coton blanc.  Les karatékas portent une ceinture dont la couleur change avec le grade. La ceinture noire s’obtient après neuf kyus. Après avoir obtenu sa ceinture noire, le karatéka pourra ensuite poursuivre son évolution en passant des dans. Mais les étapes entre les dans sont beaucoup plus longues que celles qui séparent les ceintures de couleurs. Rares sont ceux et celles qui atteignent le niveau de 10e  dan ; ce sont habituellement les précurseurs d’un style ou les disciples des Maîtres. Les kyus se comptent à rebours. Ainsi le 9e  kyu est la ceinture blanche, le 8e  la ceinture jaune et ainsi de suite. Le 1er kyu est le stade précédant la ceinture noire, 1er dan ou shodan. Les couleurs des ceintures peuvent varier d’un dojo à l’autre, mais l’ordre habituel de blanche à noire est : blanche, jaune, orange, verte, bleue 1 et 2, marron 1, 2 et 3. Par la suite, les niveaux suivants se nomment des dans.

Combien ça coûte ?

Pour les personnes qui souhaitent pratiquer le shotokan karaté, les frais d’inscription sont de Rs 300 mensuellement. Les kimonos coûtent environ Rs 1 000. Les débutants doivent, cependant, s’équiper des gants valant Rs 500 ainsi que des protèges tibias dont le prix varie de Rs 1 000 à 1 500. La coquille de protection est aussi recommandée et se vend à Rs 600. Ceinture              Niveau Blanche                9e kyu Jaune    8e kyu Orange 7e kyu Vert       6e kyu Bleue 1 5e kyu Bleue 2 4e kyu Marron 1             3e  kyu Marron 2             2e  kyu Marron 3             1e   kyu Noire     1e     dan

Cela peut vous intéresser