
Des hôtels cinq-étoiles ou aux petits vendeurs à la sauvette de gadgets olympiques Made in China, les jeux Olympiques demeure une occasion pour doper son chiffre d’affaires.
Avec environ 500 000 touristes à Rio pour les JO, les commerçants veulent s’en mettre plein les poches. Et pour cela, ils ne manquent pas d’idée. Plusieurs produits sont mis sur le marché (t-shirts, sacs, savates, serviettes, peluches, cahiers ou encore porte-clés, sifflets et autres souvenirs avec le logo des JO 2016), sans compter la mascotte « Vinicius ».
« Nous ciblons en particulier les touristes. Ceux qui ont fait le déplacement pour les JO voudront apporter des souvenirs du Brésil. Nous proposons beaucoup de produits. Les plus prisés sont les t-shirts, sacs et mascottes en peluche », explique Paula Barros, une vendeuse du Barra Shopping Mall. Deux touristes françaises ont justement acheté des t-shirts et des peluches dans le magasin. « C’est pour offrir en cadeau à nos amis à notre retour au pays. Nous n’allons pas trouver mieux que des souvenirs des JO », confient-elles.
Pas question de passer à côté de cet événement sportif. Le magasin «First Class » affiche aussi les couleurs des Jeux et propose des serviettes de bain et des drapeaux avec le logo des JO 2016, entre autres. « Tout ce qui touche aux JO intéresse les gens en ce moment. Nous espérons faire une bonne vente », déclare la gérante du magasin.
Chez Carrefour à Barra, des affiches des JO ont été accrochées un peu partout. Les étagères sont consacrées à des produits officiels des Jeux, notamment les cahiers et des mascottes en peluche. Ils sont exposés juste à l’entrée de l’hypermarché pour ne pas passer inaperçu. « Cela a l’effet escompté, surtout auprès des enfants, qui sont attirés par les peluches. Beaucoup de gens achètent les mascottes en souvenir des JO ou pour offrir en cadeau », précise un vendeur.
Havaianas, spécialiste de tongs, s’est également associé à l’événement en fabricant des savates spéciales JO. Cette marque brésilienne très connue à travers le monde trouve facilement preneur.
De leur côté, les marchands ambulants suivent la tendance. Paolo, âgé d’une soixantaine d’années, vend des vêtements sur la plage d’Ipanema et de Copacabana. Les JO sont une manière pour lui de se faire du fric. « Les touristes qui viennent au Brésil pour les Jeux feront un détour sur la plage de Copacabana, surtout pour voir la compétition de beach-volley. Ce sera donc une occasion pour nous de travailler plus », fait-il remarquer. Ce marchand ambulant a tout prévu. Il a fait imprimer des t-shirts, paréos avec la griffe JO ou encore Rio 2016 ainsi que des maillots du Brésil.
Pour sa part, le secteur hôtelier a profité de cet événement sportif pour attirer bon nombre de touristes en cette période de l’année. Et les prix des chambres ont été majorés exagérément.