Engagé dans la World Cup Diamond 2016 de kick-boxing, du 21au 26 septembre dernier à Anapa en Russie, Fabrice Bauluck a remporté son quatrième titre à une Coupe du monde. Il a désormais en ligne de mire les Championnats du monde 2017.
Que représente ce quatrième titre à la Coupe du monde pour vous?
Je voulais remporter la médaille d’or et ce quatrième titre. Ce combat s’insère dans le cadre de ma préparation pour les prochains Championnats du monde. L’objectif en partant à Anapa était de se mesurer aux Russes chez eux, car ils sont parmi les meilleurs au monde. Nous voulions voir comment ils évoluent, afin de mieux nous préparer à les affronter à l’avenir. Toutefois, je n’ai pas pu boxer comme je le voulais. Je m’entraîne davantage aux poings et je voulais m’essayer à ce style de combat. Cependant, mon adversaire cognait très fort et j’ai dû assurer la victoire sans prendre trop de risques. Au final, ce déplacement a été positif pour le groupe, qui est assez jeune.
Vous n’avez effectué qu’un combat à la Coupe du monde. Est-ce suffisant pour une préparation en vue des championnats du monde?
J’aurais évidemment préféré avoir plus de combats, mais c’est hors de notre contrôle. Nous devons évoluer selon les conditions qui se présentent à nous. Cependant, ce n’est pas la quantité qui est importante, mais la qualité. Mon adversaire était très coriace. Ce sont des adversaires de ce genre que nous devons battre. Ma préparation pour les Championnats du monde se poursuivra dans la salle d’entraînement. Je ne pense pas que nous aurons beaucoup de déplacements. Pour les Championnats du monde, la dernière édition est restée quelque peu en travers de ma gorge. Je veux remporter le titre et prendre ma revanche lors de la prochaine édition. Je suis persuadé d’être le meilleur boxeur de ma catégorie et je dois maintenant le prouver.
Bénéficiez-vous de toutes les facilités pouvant vous permettre d’atteindre les sommets dans votre sport?
Maurice est un petit pays et nous ne pouvons pas nous comparer aux grandes nations, qui ont plus de moyens que nous. Nous faisons avec les moyens du bord et jusqu’à présent nous sommes parvenus à ramener de bons résultats. Nous allons continuer à travailler. Nous boxons surtout par passion et nous continuerons à donner le meilleur de nous-même.
Nourrissez-vous un rêve de participer un jour aux Jeux olympiques?
Certainement, comme tout athlète. En rigolant avec l’équipe, nous disions que peut-être le kick-boxing serait au programme des Jeux olympiques dans huit ans. J’aurais alors 37 ans,ce qui n’est pas trop vieux, donc pourquoi pas. Cela reste un rêve que je souhaite réaliser.
Il y avait auparavant la perception que les sport dits “non-olympiques” avaient moins de facilité que les sports “olympiques”. Est-ce que cela a changé?
La polémique autour des sports olympiques et non-olympique s’est calmée. Nous ne nous prenons pas la tête avec tout ça. Nous savons que nous avons un travail à faire et nous continuons de nous entraîner dur pour atteindre nos objectifs et faire honneur au pays.
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