Elle s’est fait un nom dans le monde du trail. Elle, c’est Sarah Mayer-Camoin. Descendante d’une lignée de sportifs, elle s’est embarquée en l’espace de trois jours sur le Colin Mayer Tour.
Une course qui lui tenait à cœur en mémoire de celui qui lui a été son mentor, son protecteur et son confident : son père Colin Mayer.
C’est avec un sourire radieux qu’elle a franchi la ligne d’arrivée à Riverland à Tamarin, le dimanche le 2 octobre. Le VTT, elle vient de le découvrir et déjà elle y a pris goût. « J’ai commencé le vélo, il y a à peine deux mois », confie Sarah Mayer-Camoin. Elle avance qu’elle a déjà pris part à des courses comme le 100km, mais sans vraiment d’entraînement. Mais, pour ces trois jours de VTT, elle a mis toutes les chances de son côté en s’entraînant d’arrache pied. « J’ai suivi un programme avec Yannick Lincoln. » Et, après la course, la jeune femme est satisfaite. « L’objectif a été atteint. Celui de finir la course avec mon oncle, Harold Mayer. En tout cas, je peux vous dire que c’était top. Même si cette course a aussi été très sentimentale », ajoute-t-elle.
Pour Sarah, c’est certes une expérience à être renouvelée même si elle reste très attachée à sa discipline de prédilection, qui est le trail. Mais, le sport chez les Mayer, c’est avant tout une histoire dans le sang. « Je pense que depuis bébé, nous l’avons hérité de papa. Il a toujours fait du sport. » On le connaissait footballeur avec ses participations au sein du Dodo Club, du Faucon, entre autres, avant de s’intéresser à la petite reine où il a brillé aussi bien sur le plan personnel qu’avec la sélection nationale. Sa ténacité a surtout largement contribué à sa réputation.
Justement sa fille a, elle aussi, hérité de certains de ses traits de caractère. « Il a toujours été un homme très généreux avec un grand cœur. Pour lui, la rigueur et la discipline marchaient de pair. Il avait aussi un mental d’acier. Pour moi, il a été un héros. » Et, justement, suivant les traces de son père, Sarah a décidé d’orienter son boulot vers le sport. Elle est ‘personal trainer’, à Rivière-Noire. « Je donne des cours privés de coaching. Et cela, depuis trois ans et demi environ. » Toutefois, cette jeune maman de deux petits bouts de chou, Sacha et James, partage son temps entre ses enfants et son travail.
Si physiquement, elle ressemble à son père, elle a aussi hérité d’un petit quelque chose de sa maman. « J’ai seulement eu ses cheveux blonds », ajoute-elle en riant. Mais ce qui la rend surtout si fière est de posséder le mental d’acier de son père. « Je possède aussi sa détermination et sa générosité. » Et, grâce à ses atouts, elle a foncé dans le monde du trail. Son plus beau souvenir reste le marathon des sables, qu’elle a effectué en 2012. « Au total, 250km à traverser dans le désert du Sahara. Une expérience extraordinaire. Je peux même dire que c’est mon côté qui aime un peu les sports extrêmes qui m’a fait aller vers cette compétition. » Et ce n’est pas tout. Sarah a aussi effectué l’ascension du Kilimandjaro. « Je l’ai fait cette année en compagnie de mes deux copines Aurélie Bouïc et Julie Amulphy. »
En tout cas, la jeune femme de 30 ans soutient qu’elle encouragera ses deux petits à suivre les traces de la famille Mayer. Une famille dévouée qui a une seule passion : le sport.