
Suite à la démission en bloc des trois représentants de la Mentally Handicapped Persons Sports Federation (MHPSF), le Mauritius Paralympic Committee (MPC) est dans l’illégalité. La Sports Act stipule clairement que les quatre fédérations handisportives doivent être représentées au sein de cette instance. Or, ce n’est plus le cas.
Jean-Marie Malépa, Jean-Marie Bhugeerathee et Hervé Runga ont claqué la porte du MPC la semaine dernière. Ils déplorent le manque de communication et de transparence dans la gestion de cette instance sportive. « Le MPC n’agit pas dans les règles. Il n’y a pas eu de réunion depuis fin janvier et des décisions sont prises sans l’aval du comité. Nous avons demandé à maintes reprises des réunions mais en vain. Nous ne pouvons cautionner davantage la mauvaise gestion du MPC », explique le président de la Mentally Handicapped Persons Sports Federation (MHPSF), Jean-Marie Malépa.
Les démissionnaires réclament de nouvelles élections au sein de cet organisme. Ces derniers ont informé le ministère de la Jeunesse et des Sports de la situation et attendent une réponse. Ils comptent même alerter l’International Paralympic Committee du problème si une solution n’est pas trouvée rapidement.
Selon le président du MPC, Reynolds Permal, tout s’est déroulé dans les règles et précise que les élections auront lieu l’année prochaine. « Nous devons tenir une Assemblée générale élective après chaque olympiade. Rien ne presse. Nous avons jusqu’à mars 2017 pour organiser les élections. Même si nous n’avons pas des réunions régulièrement, je suis en communication permanente avec les membres et on se concerte avant de prendre une quelconque décision », fait-il ressortir.
De son côté, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yogida Sawmynaden, explique que les démissionnaires auraient dû informer son ministère du problème. « Je n’ai pas encore reçu le courrier de la MHPSF. Les démissionnaires auraient dû m’informer du problème et j’aurais pu convoquer les parties concernées afin de trouver une solution. Il faut penser aux athlètes et ils n’ont pas qu’ils payent les pots cassés pour des conflits entre dirigeants », souligne le ministre.