Il a fait la fierté de son club de Triport, lors des championnats de Maurice de duathlon. Loïc Mariette peut sourire. Il a réussi à prendre une douce revanche sur sa performance de l’année précédente.
Avec un caractère bien trempé et une volonté de fer, le jeune adolescent est bien décidé à être le meilleur de sa discipline, contre vents et marées. Loïc Mariette confie que c’est à l’âge de 11 ans qu’il découvre le monde du duathlon. Si ses parents le soutiennent dans cette voie, c’est surtout son parrain, Stéphano Mariette, qui l’encadre et le pousse à aller le plus loin possible dans cette discipline qu’il côtoie également. « Il a toujours été à mes côtés. Il m’a poussé à aller de l’avant et surtout à ne jamais baisser les bras, qu’importe l’adversité et les obstacles. »
Au bout de trois ans d’efforts et de sacrifices, le jeune Loïc a récolté les fruits de ce labeur. « J’ai réussi à prendre ma revanche. L’année dernière, j’avais pris la deuxième place lors des championnats de triathlon ‘youth’. Et, je voulais cette fois-ci être sur la plus haute marche. Et, c’est mission accomplie » lance-t-il en souriant. En plus, il a ajouté d’un ton espiègle,
« celui qui avait gagné en 2015 a pris la troisième place. Je savoure encore plus cette victoire. »
Mais cette victoire, le jeune étudiant de la SSS James Burty David de Bell- Village le doit avant tout à lui-même. Il souligne qu’il s’est entraîné cinq fois par semaine pour arriver à ses fins. « Je faisais du vélo sur le parking du centre commercial de Riche-Terre trois fois par semaine avec mon entraîneur, Stephano. Pendant deux heures, il me faisait faire toutes sortes de parcours. Et les deux autres fois par semaine, c’est la course à pied du côté de Jin Fei dans le Nord. »
Le jeune Loïc sait quel sera le prix à payer pour décrocher sa place pour la prochaine édition des Championnats d’Afrique youth. « C’est mon objectif majeur pour l’année prochaine. Et je veux aussi débuter le triathlon. Et j’espère que je pourrais réaliser la même performance qu’en duathlon. Je sais que les épreuves de natation ne seront pas faciles au début, mais je vais m’accrocher pour réussir à aller le plus loin possible dans cette discipline. » En tout cas, le jeune adolescent espère qu’il pourra caresser le même parcours que son idole mauricien, Yannick Lincoln. « Je veux être aussi fort que lui et faire le drapeau mauricien briller le plus haut possible. » Et parti comme il l’est, on est sûr du résultat final.