
En couple depuis cinq ans, Priscilla Morand et Simon Rosset sont tous deux champions de Suisse en individuel. Sur les tatamis, comme dans la vie de tous les jours, les deux tourtereaux s’encouragent à aller encore plus loin.
Si pricilla morand et Simon Rosset sont ensemble depuis cinq ans, ils se connaissent depuis une dizaine d’années. Ils se sont rencontrés quand Simon Rosset a rejoint le Judo Club Morges. Priscilla Morand, d’origine mauricienne, était déjà membre de ce club depuis cinq ans.
Au début toutefois, tout n’était pas rose, souligne Priscilla. « C’est le judo qui nous a unis, mais pas tout de suite. Au début, nous n’étions pas vraiment amis, on se bagarrait un peu. Mais à force de s’entraîner ensemble, on a fini par apprendre à se connaître et avoir des sentiments l’un pour l’autre. Personne n’aurait pensé que l’on puisse sortir ensemble, mais comme le dit le dicton : ‘Qui aime bien, châtie bien’ », précise la jeune femme.
Ces deux judokas ont un palmarès remarquable. Simon Rosset, 25 ans, est le champion de Suisse élite 2016, et il a également été médaillé en 2013, 2014 et 2015. Il compte dix médailles aux championnats de Suisse, en individuel, soit deux d’or, quatre d’argent et quatre de bronze. Il a également participé aux championnats du monde militaires cette année, où il a pris la neuvième place en individuel et la septième place avec l’équipe de Suisse.
Du haut de ses 23 ans, Priscilla Morand compte huit titres de championne de Suisse, une médaille d’or aux Jeux des îles de l’océan Indien (en 2015), six médailles en ‘European Cup Junior’ (quatre d’or et deux de bronze), quatre médailles en ‘European Cup Senior’ (une d’argent et trois de bronze) et deux médailles en ‘Continental Open’ (deux bronze). Elle s’est également classée troisième aux Championnats d’Afrique en 2014 et cinquième en 2015 et en 2016. Aux Jeux Africains en 2015, elle a également pris la cinquième place, tout comme lors des Championnats d’Europe en 2011 et en 2013.
Être un couple de sportifs de haut niveau n’est pas toujours évident. Les déplacements aux quatre coins du monde et les entraînements quotidiens ne laissent pas beaucoup de temps libre. Simon Rosset explique, toutefois, que cela ne pose pas vraiment de problème. « Aujourd’hui, la communication est très facile, même lorsque Priscilla est à l’étranger. Ce n’est pas un problème pour nous. Nous pouvons en plus nous raconter ce qui se passe dans les différentes compétitions. Le fait que chacun connaisse le sport de haut niveau nous permet de mieux nous comprendre », souligne le jeune homme.