
Le Sports Bill a été approuvé par la majorité lors des derniers travaux parlementaires de l’année, mercredi au Parlement. Deux amendements ont été apportés à la nouvelle loi-cadre du sport mauricien.
L e premier amendement concerne la clause 2, ou le mot « disability » a été enlevé du projet de loi pour être remplacé en ordre alphabétique par « handisports » et « person with disability ». Quant au second amendement, il concerne l’inclusion du mot « Mauritius Paralympic Committee », qui avait été oublié dans la section 37, relative au National Institute of Sports.
Lors de son « summing up », le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yogida Sawmynaden, a souligné que l’objectif principal du Sports Bill est de faciliter le développement du sport, à travers une meilleure gestion des fédérations et d’améliorer le quotidien des athlètes. Yogida Swamynaden a aussi précisé que les athlètes doivent être licenciés par leurs fédérations et seront couverts par une assurance.
Il a également fait ressortir qu’une bourse sera offerte aux athlètes après leur carrière. La mise sur pied du National Institute of Sports aura la responsabilité de prendre en charge les athlètes après leur carrière.
Yogida Sawmynaden a aussi apporté des éclaircissements sur le « caretaker committee » mis sur pied en cas de conflit fédéral. Il a précisé que le « Supervising Officer » du ministère devra veiller que les différentes fédérations respectent les clauses du Sports Bill et travaillent pour le progrès de leurs disciplines respectives.
Pour sa part, la ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun, n’a pas caché sa satisfaction sur les réformes que vont apporter le Sports Bill 2016. Elle a insisté que cette loi va prendre en considération tous les facteurs qui associent le sport et les études. Leela Devi Dookun a aussi souligné que nos athlètes seraient valorisés et récompensés à leur juste valeur.
De son côté, le député Alain Aliphon est d’avis que le Sports Bill accordera plus de liberté aux différentes fédérations sportives. Il a aussi précisé que le ministère, qui demeure le gros pourvoyeur du financement des fédérations, a le droit de recadrer ces dernières si elles n’œuvrent pas pour le progrès du sport.
Quant au député de l’opposition Alain Wong, il avait souhaité que le débat sur le Sports Bill soit renvoyé à la rentrée parlementaire, prévue pour le 21 mars 2017. Il a avancé que le ministère aurait dû avoir l’avis de toutes les fédérations sportives sur le projet de loi.
Pour sa part, Guito Lepoigneur a soulevé le point de l’après-carrière des sportifs. Il a pris l’exemple de l’ancien boxeur Bruno Julie, qui était sans emploi pendant des années. Pour le député, de nombreux athlètes ne reçoivent pas une allocation adéquate pour les performances qu’ils réalisent. Il a aussi demandé que le rôle de l’Ombudperson for sports soit revu.
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