L’Association mauricienne de tennis de table (AMTT) a abattu un bon travail l’année dernière : un nombre grandissant de jeunes pongistes, la création de six divisions, les médailles remportées lors des compétitions internationales, entre autres. Tout cela a été gâché par le scandale des matchs truqués.
L’entraîneur national Rajessen Desscann se félicite « d’une saison très positive, durant laquelle on a bouclé notre calendrier dans le temps ». Le technicien cite d’emblée la création de quatre nouvelles divisions, soit de la D3 à la D6, afin de faire de la place à quelque 400 licenciés. « Il faut voir l’engouement et l’ampleur de notre projet ‘Baby Ping’, implémenté dans les écoles. Je retiens aussi le stage ‘Hopes’ pour les -12 ans, qui a connu un succès retentissant », ajoute cet ancien champion national.
Dans la même foulée, Rajessen Desscann exprime sa satisfaction à propos des résultats obtenus sur le plan international. « Il y a eu la médaille de bronze remportée par le duo Prathna Jalim/Ivanna Desscann lors des Championnats d’Afrique Juniors en Algérie. Elle vaut son pesant d’or. Lors de Jeux de la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’océan Indien, Maurice a obtenu deux médailles d’or », précise-t-il.
Toutefois, tout n’a pas été en rose au Centre national de Beau-Bassin, où une onde de choc a traversé le 18 mai. Une pongiste de 16 ans a été suspendue après que des soupçons de matchs truqués se sont avérés lors de la troisième et dernière épreuve qualificative pour les Jeux de la CJSOI.
Suite à cette affaire, l’AMTT a annulé les résultats de l’épreuve de sélection. Une autre compétition a été organisée pour finaliser la sélection pour les Jeux de la CJSOI.
La fédération minimise désormais ce mini-scandale. Elle veut, au contraire, bâtir sur les bonnes réalisations de 2016.
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Que retenez-vous pour le tennis de table l’année dernière ?
Il y a eu la montée en puissance du tennis de table mauricien, avec les médailles de bronze remportées lors des Championnats d’Afrique, les deux médailles d’or aux Jeux de la CJSOI. Il y a eu la création de quatre autres divisions et, surtout, la politique de rajeunir les pongistes, à travers le ‘Baby Ping’ et le projet Hopes.
Sans oublier l’affaire de matchs truqués…
Sans vouloir justifier cet acte ou le minimiser, je mets cela sur le compte d’une erreur de jeunesse. La fédération a réagi en faisant ce qu’il fallait faire dans la conjoncture. C’est un épisode à oublier et à ne pas répéter.
Comment voyez-vous l’évolution de cette discipline en 2017 ?
Les grandes compétitions africaines et mondiales sont dans le viseur, alors que la détection et la formation continue des jeunes est toujours à l’agenda. Là je pense aux Championnats d’Afrique Juniors, prévus au mois d’avril en Tunisie, et les Jeux de la Francophonie, qui auront lieu en Côte d’Ivoire au mois de juin.
Et la préparation pour les Jeux des îles de 2019 ?
On va se donner le temps voulu et les moyens nécessaires, afin de réussir pleinement les Jeux des îles de l’océan Indien, d’autant plus que Maurice évoluera à domicile. La fédération s’attend à une augmentation de la dotation budgétaire qu’elle reçoit du ministère. Cela afin de mieux préparer ces Jeux. La préparation pré-compétition sera déterminante. Il faut investir si nous voulons faire honneur à notre réputation. Il en est de même dans toutes les autres disciplines. Nous sommes condamnés à bien faire.
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Prathna Jalim a conservé son titre de championne de Maurice.
Prathna Jalim, 16 ans, a conservé son titre de championne de Maurice de tennis de table. Issue d’une famille de commerçants, cette étudiante de Pamplemousses SSS est une joueuse rapide, appliquée et dotée d’une dextérité digne… des meilleurs pongistes. Elle a décroché des médailles lors des Jeux des îles, de la CJSOI, des Jeux d’Afrique et a fait bonne figure au Championnat du monde. Maintenant, elle vise les Jeux des îles de 2019 et une participation aux JO de 2020, à Tokyo. Rien que pour l’année 2016, Jalim s’est illustrée sur le plan international avec la médaille de bronze en équipe au Championnat d’Afrique en Algérie, et les deux médailles d’or aux Jeux de la CJSOI, en simple dames et en équipe.
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Vimal Basanta Lala : «Nous sommes condamnés à bien faire»
Que retenez-vous pour le tennis de table l’année dernière ?
Il y a eu la montée en puissance du tennis de table mauricien, avec les médailles de bronze remportées lors des Championnats d’Afrique, les deux médailles d’or aux Jeux de la CJSOI. Il y a eu la création de quatre autres divisions et, surtout, la politique de rajeunir les pongistes, à travers le ‘Baby Ping’ et le projet Hopes.
Sans oublier l’affaire de matchs truqués…
Sans vouloir justifier cet acte ou le minimiser, je mets cela sur le compte d’une erreur de jeunesse. La fédération a réagi en faisant ce qu’il fallait faire dans la conjoncture. C’est un épisode à oublier et à ne pas répéter.
Comment voyez-vous l’évolution de cette discipline en 2017 ?
Les grandes compétitions africaines et mondiales sont dans le viseur, alors que la détection et la formation continue des jeunes est toujours à l’agenda. Là je pense aux Championnats d’Afrique Juniors, prévus au mois d’avril en Tunisie, et les Jeux de la Francophonie, qui auront lieu en Côte d’Ivoire au mois de juin.
Et la préparation pour les Jeux des îles de 2019 ?
On va se donner le temps voulu et les moyens nécessaires, afin de réussir pleinement les Jeux des îles de l’océan Indien, d’autant plus que Maurice évoluera à domicile. La fédération s’attend à une augmentation de la dotation budgétaire qu’elle reçoit du ministère. Cela afin de mieux préparer ces Jeux. La préparation pré-compétition sera déterminante. Il faut investir si nous voulons faire honneur à notre réputation. Il en est de même dans toutes les autres disciplines. Nous sommes condamnés à bien faire.
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Prathna Jalim : une championne en puissance
Prathna Jalim a conservé son titre de championne de Maurice.Cela peut vous intéresser
