
Le Sports Bill, voté en décembre 2016, stipule clairement que les athlètes, entraîneurs, et ceux ayant des liens de sang ne doivent pas siéger dans les comités directeurs de fédérations sportives. Le kick-boxing, l’athlétisme et le tennis de table sont directement concernés.
Les fédérations doivent se plier aux exigences du nouveau Sports Bill avant de tenir leurs Assemblées générales électives. La nouvelle loi-cadre du sport à Maurice est claire concernant l’inéligibilité des athlètes, entraîneurs et parents proches à faire partie des comités directeurs. Yogida Sawmynaden, ministre de la Jeunesse et des Sports, s’explique : « Les athlètes en action, les entraîneurs et les parents ne doivent pas être sur les comités des fédérations sportives. Cela afin d’éviter tout conflits d’intérêts. Nous avons souvent eu des cas où des athlètes se sont sentis lésés lors d’une sélection en sachant que des personnes proches d’un autre sportif étaient parmi les décisionnaires. Nous voulons éviter ce genre de problèmes ».
Certaines fédérations ont récemment tenu leurs Assemblées générales électives. La plupart d’entre elles sont déjà en conformité avec la nouvelle loi. D’autres, à l’instar de la fédération mauricienne de kick-boxing et disciplines assimilées (FMKBDA), ne le sont pas. Cette dernière compte deux athlètes au sein de son comité directeur. Fabrice Bauluck en est le trésorier et Jessica Jocelyn y siège en tant que membre. « Nous avons pris note des nouvelles recommandations du Sports Bill. Nous ferons le nécessaire pour s’y plier le plus vite possible », souligne Sanju Bhikoo, secrétaire de la FMKBDA.
Les fédérations sportives, comités régionaux et clubs sportifs n’ayant pas encore tenu leurs élections ont intérêt à étudier scrupuleusement le Sports Bill 2016 avant de s’y coller.
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