Handisports - MHPSF : une situation cocasse…

Samedi 07 janvier 2017 Athlétisme O commentaire 0 views
La Mentally Handicapped Persons Sports Federation (MHPSF) compte faire classer cinq athlètes de Rodrigues. Pour ce faire, elle doit en soumettre la demande au Mauritius Paralympics Commitee (MPC), qu’elle considère comme illégal. Avec plusieurs grandes compétitions prévues cette année, la Mentally Handicapped Persons Sports Federation (MHPSF) prévoit d’inscrire cinq athlètes rodriguais. Si tout se passe comme prévu, ils partiront pour le Grand Prix de Dubayy, du 20 au 23 mars prochain. Le hic : les trois représentants de la MHPSF ont démissionné du Mauritius Paralympics Committee (MPC) en octobre dernier, accusant ce dernier d’opérer dans l’illégalité. Or, c’est ce même MPC qui doit inscrire les athlètes auprès de l’International Paralympics Committee (IPC). « Bien que pour nous le MPC opère dans l’illégalité, force est de reconnaître qu’il est toujours reconnu par l’IPC. De fait, c’est le MPC qui doit enregistrer nos athlètes. Nous enverrons la demande d’enregistrement en espérant que le nécessaire sera fait », explique Jean-Marie Malepa, président de la MHPSF. Avec les Championnats du monde seniors et juniors qui auront lieu cette année, Jean-Marie Malepa veut mettre toutes les chances de son côté. « Nous voulons classer nos athlètes de Rodrigues, car ils ont un bon niveau. Je pense notamment à Noëlette Casimir, qui est encore très jeune et qui a de bonnes chances de briller sur le plan international », souligne-t-il. Et d’ajouter : « Denovan Rabaye et Ashley Telvave, qui sont déjà classés, tenteront de réaliser les minima pour les Mondiaux ». [box type="info" align="alignleft" class="" width="660"]

Budget quasi épuisé

Les finances sont au rouge au niveau de la Mentally Handicapped Persons Sports Federation. « Nous avons dépensé la plupart de notre budget 2017 l’an dernier, dans notre quête de qualification pour les jeux paralympiques et pour organiser nos activités, notamment les Jeux de la CROISA. Je vais essayer de voir si le Club Maurice, le ministère de la Jeunesse et des Sports, et les autres instances peuvent nous aider. Nous ne disposons pas d’un gros budget», explique le président Jean-Marie Malepa. [/box]

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