Même si le prochain objectif du coureur mauricien Judex Durhône est de réussir les minima des Jeux de la Francophonie au Marathon de Paris en avril, sur le long terme, il se consacrera exclusivement au semi-marathon, avec les Jeux des îles de 2019 en ligne de mire.
J udex Durhône, actuellement de passage à Maurice, entamera bientôt sa préparation en vue de sa participation au Marathon de Paris en avril. Son but est clair : réaliser les minima pour obtenir son billet pour les Jeux de la Francophonie, en Côte d’Ivoire. Dans un cas comme dans l’autre, ce sera son dernier marathon, car il passera juste après au semi-marathon.
En effet, il se consacrera désormais à cette discipline, dans laquelle il compte briller aux Jeux des îles de l’océan Indien de 2019, à Maurice. « En 2015, c’était ma faute si je ne m’étais pas qualifié. Je n’ai aucune contestation à ce sujet. Pour cette fois, je vais me concentrer sur le semi-marathon et mettre les bouchées doubles afin d’être présent en 2019 sur le sol mauricien. C’est un rêve que de terminer ma carrière avec une médaille aux Jeux des îles chez moi », explique Judex Durhône.
Accident prémédité ?
Par ailleurs, le coureur qui évolue à La Réunion s’est confié sur l’accident dont il a été victime lors d’une course à l’île Sœur le 20 décembre. Il n’écarte pas la possibilité que ce fut prémédité, car c’est la deuxième fois que cela lui arrive là-bas, après 2012. « Je connais le chauffeur de la voiture. Il est membre de l’AJAC Cambuston, mon ancien club avant que je ne rejoigne l’Entente du Nord-St Denis en 2012. Quand je regarde la vidéo de l’accident et que je rassemble les informations, je me demande si ce n’était pas un acte prémédité ? La voiture a ralenti derrière moi, puis a accéléré avant de me heurter », explique le marathonien. Les succès de l’athlète mauricien à l’île de La Réunion ne fait pas que des heureux. « Il y a beaucoup de Réunionnais qui me soutiennent et qui sont très gentils avec moi. Mais il y en a aussi qui ne m’aiment pas. Un Mauricien qui s’engage dans une course sur leur sol et qui la remporte, cela ne leur fait pas toujours plaisir. Parfois, je sens cette hostilité à mon égard », souligne Judex Durhone. Et de poursuivre : « Je me souviens qu’une fois, pendant un marathon, il faisait très chaud et j’ai demandé de l’eau pour me rafraîchir. On m’a tout simplement refusé cela. C’est triste, car je n’ai jamais voulu faire de mal à personne. Il ne devrait pas avoir ce genre d’attitude dans le sport. » Judex Durhône remet le cap sur La Réunion lundi, où il se préparera pour le Marathon de Paris.Cela peut vous intéresser
