Élu président de l’Association Mauricienne de Tennis de Table (AMTT) le 21 décembre 2016, Vimal Basanta Lala pourrait se trouver dans une situation irrégulière, selon une clause de la Sports Act 2016. Il attend l’avis du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) avant de décider de la marche à suivre.
La section 6 (f) de la Sports Act stipule que : « A National Sports Federation shall, in the discharge of its functions and exercise of its powers ensure that no person actively engaged in politics, coach or athlete sits on its Managing Committee or acts as chairperson of any of its regional sports committees or sports club affiliated with it ». Étant un licencié de la fédération et évoluant en première division, Vimal Basanta Lala n’est donc pas éligible pour siéger au sein du comité directeur ?
Le principal concerné prend la chose avec sérénité : « Je n’ai rien fait dans l’illégalité. J’ai été élu de façon démocratique, alors que la Sports Act était débattue à l’Assemblée nationale. Vu qu’il y a des interprétations par rapport au fait que je suis athlète et président, je chercherai une interprétation de la règle 6 (f) auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS). J’envois dès ce vendredi (Ndlr, le 20 janvier) un courrier au ‘Permanent Secretary’ du MJS ».
Vers de nouvelles élections ?
Contacté, le ‘Permanent Secretary’ (PS) Virendra Kumar Daby dit attendre le courrier de Vimal Basanta Lala avant de se prononcer. « Il faut donc attendre la lettre de Monsieur Lala. La nouvelle loi est claire : un athlète ne peut pas siéger sur le comité directeur. Si tel est le cas, il devra démissionner », fait-il ressortir. Cependant, Vimal Bansanta Lala envisage plutôt de se retirer du championnat de la première division si jamais son statut de joueur l’empêche d’assumer les fonctions de président. « Je n’aurais d’autres choix que de rendre ma licence de joueur pour être en accord avec la nouvelle loi », confie-t-il. Vimal Basanta Lala a succédé à Ashita Beenessreesingh à la présidence de la fédération. [box type="info" align="alignleft" class="" width="660"]Le cas Desscann ne dérange pas…
L’entraîneur national de tennis de table, Rajessen Desscann, se trouve également dans une mauvaise posture par rapport à la section 6(f) de la Sports Act. Néanmoins, Vimala Basanta Lala pense que sa présence au sein du comité directeur ne pose pas problème : « Rajessen Desscann est un membre coopté. Il participe aux discussions, donne son opinion, mais ne décide de rien. Il ne participe pas au vote non plus. » [/box]Cela peut vous intéresser
