Anaïs Angeline : la force tranquille

Elle a déjà obtenu sa qualification pour les Championnats du monde d’athlétisme handisport, qui se tiendront en juillet. Anaïs Angeline est une spécialiste des sprints courts, 100 m et
200 m. Elle connaît une ascension vertigineuse sur la scène internationale seulement trois ans après avoir découvert l’athlétisme.

Tout commence en 2014, quand elle participe aux Jeux de l’Avenir avec son collège, le couvent de Lorette de Rose-Hill, où elle est repérée par l’entraîneur Jean Eric Hervé. Elle commence alors des séances d’entraînement à raison de trois fois par semaine. Sachant son handicap, soit une légère hémiplégie au côté droit, la demoiselle de 18 ans allait continuer son apprentissage avec le coach Jean Marie Bhugeerathee pour se perfectionner dans la discipline.

Le début était très dur, mais elle s’est vite adaptée. « Au début, les entraînements étaient très durs, mais au fur et à mesure, je sentais que je progressais de jour en jour », soutient-elle
Même si elle n’a pas de concurrente sur le plan national, Anaïs Angeline se défend tant bien  sur la scène internationale. En effet, en 2015, elle a terminé à une honorable troisième place  sur 100 m lors de l’IPC Athletics Grand Prix en Italie. Lors de cette même compétition, elle allait finir à une nouvelle troisième place au concours du lancer du disque.

En 2016, elle réalise les minima sur 100 m pour les Championnats du monde, lors du Grand Prix de Suisse en terminant à la troisième place. En juillet 2016, elle participa à l’Open de Berlin, où cette fois, elle a réalisé les minima pour les 200 m en vue d’une participation pour les Championnats du monde.

L’athlétisme a une place bien importante dans la vie d’Anaïs Angeline. « L’athlétisme, c’est ma passion. C’est mon papa qui m’a inspirée à faire de l’athlétisme. C’est grâce à lui que j’adore la discipline. Je me sens moins stressée quand je suis sur la piste, je me sens libre », souligne cette habitante de Plaisance, Rose-Hill.

Elle est actuellement en dernière année  au collège Lorette de Rose-Hill. Pour elle, c’est facile à gérer sports et études à la fois. « Je n’éprouve pas trop de difficultés à alterner sports et études. Malgré que je m’entraîne tous les jours en semaine de 15 à 17 heures, j’arrive à gérer avec le soutien de mes parents », relate-t-elle.

Quand elle n’est pas à l’école ou à ses séances d’entraînement, Anaïs Angeline adore sortir pour passer du temps avec ses amis ou ses parents. « Dès que j’ai un moment libre, j’aime profiter avec mes amis et mes parents. J’aime aussi le chant et la danse. Ce sont des moments qui permettent de tout évacuer ; de faire le vide », conclut-elle.